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Humiliées et oubliées les forces armées centrafricaines ne constituent-elles pas un danger pour l’avenir de la RCA
Publié le jeudi 19 fevrier 2015  |  Centrafrique Libre
François
© AFP par DR
François Bozizé, ancien président
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Les Forces Armées Centrafricaines sont les premières déçues de la transition molle et inefficace qui se déroule actuellement en RCA. Négligée par le général président François Bozizé, l’armée centrafricaine continue de vivre des heures sombres de son histoire, deux ans après la chute de ce dernier. Les politiciens centrafricains qui ne sont en réalité que des « CHERCHER A MANGER » préfèrent sous traiter à moindre coup la sécurité de leurs compatriotes avec les autorités françaises plutôt que de leur imposer les vues de ceux-ci, comme c’est le cas dans tous les pays du monde.

A cinq mois des grandes échéances même si on ne manque pas de déplorer la vacuité des caisses de l’Agence nationale des Elections, les FACA ne sont toujours pas opérationnelles pour la surveillance du territoire centrafricain. Tout se passe comme si tous les militaires de ce pays riche en potentialités minières, grand comme la France et la Belgique réunies, avaient été récupérés sur une décharge à ciel ouvert.

Ce n’est pas un secret de polichinelle qu’il y a beaucoup d’intellectuels: hommes de lettres ,de sciences voire des ingénieurs dans les rangs des FACA. A ce jour il y a encore plusieurs officiers centrafricains, ressortissants de l’école de guerre de Paris. Des soldats centrafricains ont été formés au Tchad, en Chine, aux Etats Unies… et pourtant ils sont tous considérés aujourd’hui par l’ONU et ses affidés comme des Anti-Balaka ou des Séléka. Ces derniers ne comptent pas pour les politicards et bénis oui qui , au lieu de faire appel à leurs expertises, s’appuient sur un embargo fictif sur les armes de la communauté internationale pour les écarter.

Les politicards et carriéristes centrafricains contrôlent toujours l’administration et sont biens vus par leurs homologues français et Africains qui les utilisent pour protéger les intérêts de leurs pays. Ces traitres et collaborateurs feignent d’ignorer qu’un jour les FACA qu’ils humilient actuellement, pourraient être un danger pour l’avenir de leur pays.

Il suffit d’aller au centre ville de Bangui vers le marché central pour constater une forte présence des jeunes FACA en treillis. Notons qu’il y a une longue rue qui relie le camp de Roux à ce marché. A Gobongo dans le 4è en passant par la rue poussiéreuse qui part de Boyrabé -Ndress jusqu’au camp militaire de Kassaï, des jeunes militaires arpentent régulièrement ce trajet depuis l’arrivée de Mme samba-Panza. Faute d’activité ils sont déçus d’être considérés comme des pestes.

Là où le bâts blesse c’est qu’un jour les centrafricains finiront par se retrouver entre eux. Les centrafricains finiront par utiliser leurs propres militaires, les étrangers rentreront chez eux. Pour éviter que les militaires centrafricains se vengent sur leurs premiers bourreaux qui sont les responsables politiques centrafricains, CSP n’a plus un autre choix que d’annoncer le retour forcé des Forces Armées centrafricaines. L’approvisionnement en armes et munitions de guerre à la Séléka par les puissances invisibles est une bonne raison pour décréter la fin du pseudo embargo qui frappe le gouvernement centrafricain.

Si les politiques ne se réconcilient pas avec les Forces Armées centrafricaines, il n’y aura jamais de la paix dans ce pays.

Wilfried Maurice SEBIRO
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