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La procureure de la cour pénale internationale tient une conférence de presse aujourd’hui au Ledger Plaza
Publié le mercredi 25 fevrier 2015  |  Centrafrique Libre
Fatou
© Autre presse par DR
Fatou Bensouda, procureure de la Cour pénale internationale (CPI)
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La procureure de la Cour Pénale Internationale Fatou Bensouda se trouve à Bangui depuis hier. Elle va selon nos informations tenir une conférence de presse à 17 heures à l’hôtel Ledger Plaza. Le peuple centrafricain meurtri attend avec impatience que la justice lui soit rendue deux ans après la chute de François Bozizé. Les stimulateurs du tsunami artificiel Séléka qui a dévasté la RCA avec les nombreuses pertes en vie humaine et matérielles sont toujours libres de leurs mouvements deux ans après avoir contribué aux massacres du peuple centrafricain qui est loin de se terminer.

Notons que la Séléka est à l’origine de la naissance du mouvement des Anti Balakas dont certains chefs ont sans doute leur place à la Haye. Révoltés après les nombreuses humiliations et tueries massives perpétrées par les seigneurs de la mort des Séléka majoritairement musulmans dans leur communauté chrétienne et animiste, ces derniers vont riposter avec les moyens du bord notamment les machettes et des armes traditionnelles avant d’imiter leurs ex bourreaux en dépeçant des innocents .

Les Anti Balaka qui sont dans un premier temps des villageois vont se faire rejoindre à Bangui et dans les grandes villes du pays par des jeunes désœuvrés qui vont faire un amalgame entre les centrafricains musulmans et les mercenaires de la même religion, venus du Tchad et du Soudan. C’est dans ce contexte qu’ils ont déclenché une chasse à tous les musulmans du pays.

Le président autoproclamé, le principal acteur de la faillite des institutions centrafricaines, de la mort et de la disparition de nombreux fils de B. Boganda, M. Michel Djotodia n’a jamais été poursuivi par la justice centrafricaine un an après l’arrivée de Cathérine Samba-Panza. Il y’a malheureusement eu le même son de cloche du côté de la France soit disant le pays des droits de l’homme, pourtant bien impliquée dans les affaires centrafricano-centrafricaines. Le pays colonisateur de la RCA n’a pas rejoint les États Unis qui par contre, n’avaient pas tardé à inscrire Djotodia, François Bozizé Nouredine Adam… sur la liste des clients potentiels de la Cour pénale internationale.

D’après des sources non encore confirmées Paris serait très remonté contre son ex protégé Michel Djotodia et aurait promis de le lâcher définitivement. Il lui reprocherait sa participation aux pourparlers de Naïrobi qui était également destiné à affaiblir son hégémonie en RCA.

La France s’est réveillée ces dernières semaines grâce aux frappes ciblées de la Sangaris sur les positions stratégiques de la Séléka à Ndélé, Bria et Bambari et pourtant elle avait bien contribué à l’installation de leur État major et à la déportation des milliers de combattants peuhls jugés responsables de milliers de morts dans le Nord est et le centre de la RCA.

Les centrafricains ont applaudi le délogement forcé des éléments de la Séléka des locaux administratifs provinciaux par la Sangaris même si cette intervention arrive trop tard. Djotodia va t-il enfin être poursuivi par la justice internationale aux ordres des occidentaux d’après de nombreux Africains? Wait and see

WMS
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