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Pacifier la RCA est une question liée au désarmement, démobilisation et la justice
Publié le mercredi 25 fevrier 2015  |  Centrafrique Libre
Les
© Autre presse par DR
Les miliciens anti-balaka
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De lents progrès persistent dans la résolution et le traitement de la crise Centrafricaine. Même si la plupart des longs conflits africains ont pris fin au cours de la dernière décennie, certains pays sont encore en guerre et la paix demeure fragile dans beaucoup d’autres. Grâce aux efforts des Africains et du soutien de la communauté internationale, on peut aider la RCA à aller vers une paix durable même si ce pays est et demeure toujours sous le joug des troupes non -conventionnelles. Elles prennent le peuple Centrafricain en otage au profil des vautours qui souhaitent tirer profil de cette crise au maximum.

Pacifié aujourd’hui la Centrafrique est une question liée directement au Désarmement, la Démobilisation et la Réintégration des ex-combattants (DDR) ,en plus de la création d’une commission vérité et réconciliation nationale; la justice doit fonctionner d’une manière impartiale si on veut vraiment que la paix revienne en Centrafrique .Mais la Centrafrique est toujours victime des conflits armés, elle est encore politiquement fragile.

Les institutions sont faibles, l’économie vulnérable et les jeunes sans emploi y sont de plus en plus nombreux au grand profit des sanguinaires qui sont récompensés aux postes de responsabilités. Autre élément à apporter à ce triste dossier, les armes sont devenues aujourd’hui une culture des Centrafricains et équivalent à un poste de responsabilité au sein des institutions de la République. Ce, au détriment des diplômés , des cadres et jeunes compétents qui chôment et vivent dans des conditions misérables.

Une multitude de défis nouveaux surgissent, allant du changement de mentalité à la prise de conscience nationale si l’on veut aller à la sortie définitive de cette crise qui perdure encore .Le népotisme, le favoritisme, le clanisme, l’exclusion sociale , la vengeance , l’hypocrisie , la haine et le régionalisme ces maux, s’ils ne sont pas résolus, peuvent entraîner la reprise de nouveaux conflits ou provoquer de nouvelles crises. Afin d’éviter la résurgence des guerres, les pays africains et les partenaires étrangers de la Centrafrique (USA , France ,l’Angleterre Russie , Chine , l’Afrique du Sud et l’Angola ) doivent offrir un minimum de conditions pour la survie au quotidien et mener une politique de sécurité axée sur la population, le développement et les questions sociales pour anticiper l’enlisement de cette crise qui a trop durée.
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