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La Belgique invitée à rester attentive à la Centrafrique
Publié le mardi 3 mars 2015  |  Belga
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Le président de la République du Congo (Brazzaville), Denis Sassou N'Guesso, a appelé lundi la Belgique à rester attentive à l'évolution de la situation en Centrafrique, lors d'un entretien avec le Premier ministre Charles Michel.

M. Sassou Nguesso, qui séjourne à Bruxelles durant trois jours, est médiateur dans la crise en République centrafricaine, un pays plongé dans une crise sécuritaire et politique sans précédent depuis le renversement du président François Bozizé voici deux ans.

"Il m'a fait part de tout son engagement" pour tenter de stabiliser la Centrafrique", a affirmé M. Michel à l'agence BELGA, ajoutant que le président congolais avait "fait appel au soutien" de la Belgique.

La Belgique n'a pas participé à la force européenne (EUFOR) qui s'est déployée durant près d'un an en RCA pour venir appuyer l'opération française Sangaris, lancée le 5 décembre 2013, dans l'attente de la mise sur pied d'une Mission de l'ONU, la Minusca. Mais elle est, comme d'autres partenaires européens de la France, sollicitée pour prendre part à la petite Mission militaire européenne de conseil en République centrafricaine (EUMAM RCA) qui doit succéder à l'Eufor à partir du 15 mars.

La RCA, une ex-colonie française, est plongée dans la violence depuis le renversement du président Bozizé en mars 2013 par les rebelles musulmans de la Séléka. Ceux-ci ont été évincés du pouvoir en janvier mais le pays reste déchiré par des affrontements entre Séléka et les milices anti-balaka à dominante chrétienne, malgré une intervention armée de la France et de pays africains. Ces mois de violences intercommunautaires et d'affrontements entre groupes armés ont depuis achevé de ruiner le pays, déjà rongé par des années d'incurie.

Selon M. Michel, le président Sassou N'Guesso et lui ont aussi discuté de l'instabilité dans la région sahélienne et en Afrique de l'ouest, où sévissent des groupes terroristes et djihadistes opérant entre Libye et Mali et le groupe islamiste Boko Haram, présent également au Cameroun, au Niger et au Tchad, qui le combattent à leurs frontières, et même sur le sol nigérian pour les troupes tchadiennes.

Le Nigeria, le Niger, le Tchad, le Cameroun et le Bénin ont annoncé le 7 février la mobilisation de 8.700 hommes dans une force multinationale anti-Boko Haram qui doit encore obtenir l'aval du Conseil de sécurité des Nations unies.
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