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L’Afrique centrale appelée à accroître sa convergence macroéconomique
Publié le jeudi 5 mars 2015  |  Africa1.com
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© Autre presse par dr
Le siège de la CEMAC à Bangui
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Les Etats de l’Afrique centrale, viennent d’être appelés, une fois de plus, à accroître leurs efforts vers une intégration régionale pourvoyeuse de la croissance durable de tous les économies de la sous-région, surtout en terme de la surveillance des critères de convergence macroéconomique qu’ils se sont fixés. L’appel a été lancé ce mardi, à Brazzaville, au terme d’une réunion ad hoc d’experts sur les avancées et perspectives de la convergence macroéconomique dans la sous-région, organisée par la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) (http://www.uneca.org/fr) avec le concours du Gouvernement de la République du Congo.

La session de réflexion qui a réuni une soixantaine d’experts pendant deux jours, était dédiée à l’examen du progrès fait par les Etats de la CEMAC sur quatre critères de la convergence macroéconomique et sur des leçons à tirer de cette expérience par la Communauté Economique des Etats d’Afrique Centrale (CEEAC) afin d’obtenir la convergence macroéconomique dans la sous-région. Ceci, dans le but de faire un pas décisif vers la création d’une Communauté Économique Africaine et la mise sur pied d’une monnaie unique du continent en 2021 comme envisagé par le Traité d’Abuja, mise en vigueur en 1994.

S’il est vrai que tous les pays de l’espace CEMAC (le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale, la République Centrafricaine et le Tchad) ont eu des bonnes performances par rapport au critère de surveillance multilatérale sur la convergence qui fixe le taux d’endettement public (intérieur et extérieur) inférieur ou égal à 70% du PIB, ce n’est pas le cas pour les trois autres indicateurs de convergence. Il s’agit du maintien d’un solde budgétaire de base positif ou nul, la conservation d’un taux d’inflation annuel inférieur à 3% et la non-accumulation d’arriérés intérieurs et extérieurs sur la gestion de la période courante par chacun de ces Etats concernés.

Face à des performances disparates et en deçà des attentes, les experts ont suggéré aux Etats concernées d’assurer une meilleure appropriation de l’exercice de surveillance multilatérale différents. Ils ont également indiqué que les Etats membres de la CEMAC devraient renforcer les capacités des acteurs particulièrement dans la collecte et traitement des statistiques, tout en dotant les cellules nationales de surveillance en ressources humaines et financières adéquates.
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