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A Bangui, immondices et pestilences s’invitent au palais
Publié le jeudi 5 mars 2015  |  Les Plumes de RCA
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Peu de temps après que la présidente Samba Panza ait confié la clé de la Mairie de Bangui à son amie d’enfance Hyacinthe Wodobodé, la ville s’est rapidement transformé en une déchetterie, un dépotoir, un entrepôt de détritus, un urinoir. Il suffit juste d’arpenter les principaux axes de la capitale pour confirmer la véracité de nos propos. Sans doute, des tonnes d’immondices jonchent toujours le sol du centre ville et les odeurs puantes des pissotières improvisées voire celles des matières fécales empestent l’air dans la capitale.

La pluie de ces temps-ci, a tellement arrosé les détritus qu’il se dégage une odeur désagréable un peu partout. De fois, ces pestilences s’invitent même au Palais de la Renaissance sans l’obtention d’une audience formelle du protocole d’état. Ce qui est écœurant, la vente des denrées alimentaires s’effectue en plein milieu des ordures et cela ne semble gêner aucune personnalité de la délégation spéciale de la ville de Bangui.

Semblerait-il que personne ne s’aventure à en parler à Bangui par crainte de la Maire. Madame Hyacinthe Wodobodé surferait-elle sur son lien d’amitié avec la présidente Samba Panza pour museler toutes les personnes qui oseraient l’appeler à la positive attitude ? En effet, elle jouit d’une confiance absolue de la présidente Samba Panza. A peine nommée, elle l’hébergea pendant des mois, prétextant l’occupation de sa maison de fonction par l’ancien premier Ministre André Nzapayeké. C’est ainsi Madame Hyacinthe Wodobodé profita du luxe présidentiel de son amie d’enfance.

Fort de cette cohabitation qui n’a point son pareil sous d’autres cieux, la présidente de la délégation de la ville de Bangui désirerait au passage le beurre et l’argent du beurre. Nommée, logée, véhiculée, nourrie, vêtue et blanchie par son amie d’enfance, elle n’en a cure des attentes du peuple centrafricain. En observant soigneusement l’état du délabrement avancé de la capitale, on pourrait dire à Madame la présidente de la délégation spéciale de la ville de Bangui : « Merci pour le moment » comme disait l’autre. En voilà un mot contre des maux.

Rodrigue Joseph Prudence MAYTE
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