Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Centrafrique    Publicité
aBangui.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Centrafrique : Ils menacent de boycotter le Forum de Brazzaville
Publié le dimanche 13 juillet 2014  |  LNC
Comment




BANGUI — La France veut coûte que coûte “ses” élections en février 2015 en RCA. Une date pourtant jugée irréaliste par les observateurs de la crise centrafricaine.

Elle finance âprement à cet effet l’ANE, l’organe de préparation de ces élections, et ces derniers temps, se démène diplomatiquement pour qu’un Forum de paix sur la Centrafrique ait lieu à Brazzaville.

Pourtant depuis une réunion à Bangui le 7 juillet entre des chefs religieux et des personnalités politiques, dont LNC fit écho, ces leaders n’en veulent pas: “Ces discussions doivent avoir lieu ici et pas ailleurs.”

Jeudi dernier, dans un Communiqué commun signé par 3 chefs des grandes religions en RCA et par 59 partis politiques il y est déclaré que : “Les chefs religieux et politiques trouvent inapproprié d’aller à Brazzaville pour résoudre des problèmes centrafricains, et demandent au président Denis Sassou N’Guesso d’organiser une rencontre inclusive meeting sur le territoire centrafricain afin de trouver une solution durable à la crise.”

DIVERGENCES, HUMILIATION ET INGERENCE FRANCAISE

Se souvenir que c’est la France qui avait décidé de la date des élections pour février 2015. “Il n’y a jusque là, pas de changement à ce chronogramme” déclarait encore récemment on Officiel français.

“Depuis des mois, les partis politiques centrafricains ne font rien, ne contribuent pas au processus de recherche de paix, et ont la tête seulement aux élections.
Mais nous leur disons que s’ils continuent comme ça, il n’y aura pas d’élection. C’est dans leur intérêt,” complétait un autre officiel français.

Réaction irritée d’un politicien à Bangui parlant sous anonymat : “Mais la France fait partie de la problématique. Depuis que leurs troupes sont ici, la paix est-elle revenue dans ce pays ?
Nous ne voulons plus de l’ingérence française.”

La diplomatie française est très active dans son implication dans les affaires intérieures centrafricaines et a minimisé les menaces de boycott du Forum de Brazzaville en déclarant que : “les discussions prévues à Brazzavile ce mois visent à mettre ensemble autour d’une table les milices Anti-balaka et les rebelles Séléka pour négocier d’un cessez-le-feu qui doit être en place avant que n’importe quel processus politique ne puisse être lancé.

“C’est après cela que le vrai travail d’un processus politique pourra démarrer.”
Mais 2 complications, le gouvernement par interim centrafricain a fait savoir que les gens qui ont du sang sur les mains ne pourront pas participer à ce Forum.

La présidente Catherine Samba-Panza, consciente des critiques internes et externes sur son échec à faire décliner la courbe des violence a finalement dit “NON”.

Et pendant ce temps là, et les Nations Unies, et l’Union Africaine, et le médiateur régional de la crise Sassou N’Guesso peinent à trouver des personnalités centrafricaines crédibles pour ce Forum de Brazzaville prévu pour les 21-23 juillet.
Commentaires


Comment