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Jean Willybiro Sacko réitère sa confiance aux forces armées centrafricaines
Publié le vendredi 6 mars 2015  |  Centrafrique Libre
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© Autre presse par DR
Les Forces armées centrafricaines (FACA)
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Si les FACA recherchent un avocat parmi les candidats à la présidentielle, elles doivent recourir à l’ancien ministre d’Etat Jean Willybiro Sako. Ce dernier avait sans tergiversé ou trébuché comme c’est le cas de presque tous les autres candidats déclarés et leaders centrafricains, appelé à l’implication obligatoire des Forces de la Défense et de la sécurité centrafricaine dans la pacification de son pays aux aurores de sa déclaration de candidature en 2014.

JWS a encore réitéré son appel à l’heure où la communauté internationale, le gouvernement et des partis politiques qui étaient hostiles au retour des FACA sont revenus au bon sentiment. «Hier nous prêchions dans le désert, aujourd’hui nous sommes heureux de constater la mise en place du premier bataillon post crise et l’envoi annoncé de soixante experts européens. On a même constaté le silence des coups de feu après la mise en place de ce premier bataillon d’intervention de nos forces armées ».

A propos de l’embargo fictif et illégal dont est victime les Forces Armées Centrafricaines, le candidat Willybiro a assené qu’il était écrit nulle part écrit que « les résolutions empêchaient l’Etat de rétablir ses forces de sécurité. Il fallait mobiliser toutes les compétences pour discuter avec nos partenaires, ce qu’on n’a pas fait ».

Toujours sur la sécurité le premier défenseur des FACA a déclaré que si les FACA avaient les mêmes moyens que les forces internationales qui opèrent timidement en Centrafrique depuis le début de la grande crise, la sécurité serait revenue dans ce pays depuis longtemps.

Pour comprendre la vision optimiste du candidat Jean Willybiro Sako vis à vis des éléments des forces et de la défense centrafricaine, Centrafrique Libre a fouillé dans le passé pour se rendre compte que ce dernier a suivi une formation militaire en RCA et aux Etats Unis. En tant que sommité de la police nationale centrafricaine(dernier grade) JWS fut également Directeur Général de la police nationale après le départ de l’empereur Jean Bedel Bokassa.

Administrateur, magistrat, juriste, criminologue, ancien ministre de la sécurité publique, de l’administration du territoire et de la justice , la liste est longue. Ces multiples casquettes combinées aux expériences gouvernementales et des travaux effectués sur le terrain par ce dernier sont d’après le microcosme centrafricain, les raisons qui ont forgé sa vision optimiste aux dépens de ses concurrents et surtout de la vielle classe politique.

La RCA souffre d’un déficit de reconnaissance et de confiance à l’égard de ses propres enfants. Elle dispose des ressources humaines abondantes; des femmes et des hommes expérimentés qui ne sont pas écoutés ni utilisés à bon escient. Ces derniers sont souvent écartés des grandes décisions sur la souveraineté du pays au profit des experts étrangers ou par des gens de moindre valeur qui n’ont de conviction que leur intérêt égoïste.

WMS
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