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Centrafrique : quand le PUN se fait rattraper dans son élan par le PUR
Publié le mardi 10 mars 2015  |  Centrafrique Libre
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Le Parti de l’Unité Nationale (PUN) a initié depuis un certain temps, le regroupement des partis politique. Cette initiative bien que louable ne semble pas avoir des visées républicaines. Un certains nombre de leaders politiques se sont interrogés sur cette initiative dont les en dessous ne sont pas clairement identifiés. Aujourd’hui, le PUN est rattrapé dans son élan dont les raisons cachées ont été mises à jour par le Parti de l’Unité et de la Reconstruction (PUR). C’est depuis plusieurs mois que les responsables du Parti de l’Unité Nationale (PUN) dont la vice- présidente du Conseil National de Transition Léa Koyassoum Doumta et le Secrétaire Général dudit parti Davy Yama qui est aussi secrétaire général du Conseil National de Transition.

Il y a deux mois, ces deux cadres du PUN avaient réussi à réunir les formations politiques au stade vingt milles places pour des discussions. Il ya deux semaines, le Parti de l’Unité Nationale a repris son initiative en rassemblant les partis politiques à la Fateb. Cette fois, les deux cadres du PUN, sortent le grand jeu et lancent l’idée de la mise en place d’une coordination des partis politiques en vue de prendre position face aux questions de l’heure. La proposition faite, les leaders devraient se concerter chacun dans son QG avant la mise en place de cette coordination.

Mais de l’avis de plusieurs leaders politiques qui ont participé aux différentes réunions du PUN, il y a des raisons inavouées que les cadres du PUN n’ont pas clairement présentées. Si plusieurs politiques ont choisi simplement de mettre un terme à leur participation à ces réunions, le Parti de l’Unité et de la Reconstruction de Eddy-Symphorien Kparékouti dénonce les manouvres du PUN qui selon lui, n’honorent pas la classe politique.

Dans un communiqué de presse publié, le 27 février, le Parti de l’Unité et de la Reconstruction écrit « nous dénonçons la manipulation qui entoure cette dynamique tant louable. Il est établi que cette initiative est pilotée de loin par les ennemis de la nation centrafricaine qui voudraient profiter de la situation actuelle pour créer les conditions afin de rester dans le circuit du pouvoir ou au pouvoir ».

Dans la même logique, cette formation politique note que « Cette manière d’agir est une insulte vis-à-vis du peuple centrafricain meurtri et qui est l’unique victime dans la crise militaro-politique déclenchée par les différents groupes armés, laquelle crise a profité et continue de profiter aux bourreaux de la République ».

A voir les choses de prêt, le Parti de l’Unité et de la Reconstruction a su, à travers son communiqué de presse, mettre le doigt sur une manipulation que les uns et les autres voulaient faire passer au sein de la classe politique. Comme l’a souligné cette formation politique, il s’agissait en clair d’une « caporalisation des parts politiques » pour des objectifs non orientés vers les intérêts du peuple centrafricain qui continue de souffrir tandis que les malins politiques au nombre desquels les cadres du PUN qui vraisemblablement son financés par le président du Conseil National de Transition qui a su placer le secrétaire général du PUN au secrétariat général du Conseil National de Transition et qui a tout fait pour placer Léa Koyassoum Doumta, à coté de lui au CNT.

En réalité, le PUR a dénoncé une machination de ceux qui, aujourd’hui, croient que leur tour est venu de profiter du pouvoir de l’Etat pour se tailler une place dans le circuit de la politique centrafricaine.

Il faut relever que les rencontres du PUN soutenues dans l’ombre par le chef du CNT sont organisées et se sont multipliées au moment où les grandes questions se pointent à l’horizon. Nous pensons ici à l’issue de la transition après le mois d’aout, l’avant projet de la constitution…

Nous savons que ce n’est pas seulement le fauteuil de Samba-Panza qui est menacé mais aussi celui Ngeundet et par ricochet le poste de Doumta, Davy Yama. Nous savons aussi que ces questions devront être traitées par des politiques. Raison suffisante pour les ténors du pouvoir actuel d’avoir les politiques sinon la majorité de ceux-ci dans sous leurs ailes. Il s’agit d’un jeu d’intérêt que le PUN veut camoufler sauf que sa stratégie a été dénichée par une autre formation politique qui, à travers un seul communiqué de presse, a réussi à ébranler l’élan machiavélique de ceux qui au nom de leur poste croient pouvoir se moquer de tout le monde.
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