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Centrafrique : A Brazzaville, les partenaires de la RCA ont mis en garde contre la clause d’inéligibilité aux prochaines élections
Publié le mardi 17 mars 2015  |  Centrafrique Libre
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Le Groupe International de Contact sur la République Centrafricaine a tenu sa 7ème réunion à Brazzaville, capitale du Congo le 16 mars 2015. En plus des promesses d’appui budgétaire au gouvernement de Mahamat Kamoun afin de mettre en œuvre la Feuille de Route de la transition et à l’Autorité Nationale des Élections (ANE), pour l’organisation des élections législatives et présidentielle au plus tard, août 2015, les États et les institutions continentales membres de ce Groupe ont tablé sur la clause d’inéligibilité qui frappe certains acteurs politiques et les autorités de la transition quant à leur participation aux prochaines élections.

C’est en des termes clairs, précis et fermes que les participants à la 7ème Réunion de GIC, se sont prononcés sur cette question au Paragraphe 10 des Conclusions de la rencontre. Ils rappellent tant aux autorités de la transition qu’aux acteurs politiques l’importance de la clause d’inéligibilité contenue dans la Charte Constitutionnelle, mais consignée bien avant les Accords de Libreville de 2013 et reprise aujourd’hui dans l’Avant-Projet de Constitution examiné et adopté par le parlement de transition en février dernier.

« Les participants ont lancé un appel aux autorités de la transition afin qu’elles garantissent le respect de la Charte constitutionnelle de transition, notamment sur la question de l’inéligibilité », découvre-t-on dans les Conclusions.

Sans nommer les personnalités politiques qui seraient placées sous cette interdiction, le GIC met en garde contre une éventuelle instrumentalisation de la population sur la question de l’inéligibilité lors du référendum censé permettre à la Constitution d’entrer en vigueur. « À cet égard, ils ont souligné que la communauté internationale est attentive au respect par la classe politique centrafricaine des engagements pris en prélude aux Accords de Libreville de janvier 2013, et que tout doit être fait pour que le référendum prévu en vue de l’adoption d’une nouvelle Constitution ne soit pas instrumentalisé par des acteurs politiques pour revenir sur la clause d’inéligibilité contenue dans la Charte de Transition », préviennent les participants à la rencontre de Brazzaville.

Les Conclusions reviennent par ailleurs sur les situations qui empêchent certaines personnalités politiques de la RCA de prétendre être candidat aux prochaines élections. Les participants, « ont appelé au strict respect de la clause d’inéligibilité des acteurs politiques frappés par les sanctions prises par le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’UA et/ou par le Conseil de sécurité des Nations unies, ainsi que des autorités de la transition ».

Toujours sur la situation politique, les participants à la 7ème réunion de GIC ont réaffirmé leur adhésion au processus enclenché à Brazzaville au biais de l’Accord de Cessation des Hostilités du 23 juillet 2014, « ils ont rappelé les dispositions pertinentes du communiqué de la CEEAC du 31 janvier 2015 et la volonté des populations centrafricaines de voir le processus politique se dérouler en terre centrafricaine et, partant, d’éviter toute initiative parallèle en dehors de la RCA ».

Contrairement à la 7ème Réunion de GIC-RCA qui s’est tenue à Brazzaville au Congo, la 6ème Réunion de GIC RCA du 11 novembre 2014 à Bangui avait sur le plan politique couplé les phases I et II du processus politique engagé à Brazzaville et pris note de la formation du gouvernement KamounI qui venait d’avoir lieu le 22 août 2015. La prochaine réunion est prévue pour juin 2015 à Addis Abeba, au Kénya.

Naim-Kaélin ZAMANE
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