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CENTRAFRIQUE : CSP PREPARE DES CAUCHEMARS POLITIQUES POUR LA RCA
Publié le samedi 21 mars 2015  |  Centrafrique Libre
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© LNC par DR
Mme Catherine Samba-Panza, Chef de l`Etat de la transition
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En élisant Catherine Samba-Panza à la magistrature suprême, mettant de facto sur le banc de touche les nombreux autres prétendants au fauteuil présidentiel, l’histoire de la République Centrafricaine a retrouvé les rails de la marche des hommes vers la maturité sociale, politique, économique etc. Dans cette fourberie, l’on a semblé refuser de penser à l’après CSP, qui, s’il n’est pas bien préparé, nous fera dire que tout ce qui a été fait n’a produit que balivernes.


Toute la course vers les élections législatives et présidentielle qui draine tout esprit non seulement des pouvoirs publics, des politiques mais aussi de la population passe de vue l’épineuse nécessité de projeter la République Centrafricaine après que ce moment historique se serait passé. Tous les citoyens centrafricains, du nouveau-né aux plus anciens, savent que sans les élections la transition ne finira presque jamais, les nouvelles autorités légitimes ne verront pas le jour et la promenade des forces internationales continuerait indéfiniment. Or, des élections dans 3 moins serait « irréalisablement » tenable, chose que d’aucuns prétendent passer de vue même au plus haut niveau de la Communauté internationale que de la caste des pouvoiristes centrafricains.

Entre la légitime revendication des candidats auxdites élections exigeant le désarmement avant les échéances électorales et la classe des pourvoyeurs de fonds pour l’organisation des élections en République Centrafricaine encore réticent quant au financement du processus électoral, il est aisé de comprend que l’ANE est un organe pris en otage non seulement par la réalité mais par des intérêts difficilement appréhendables. Pour le Centrafricain lambda que nous sommes, les élections supposent la pacification du pays, la libre circulation des candidats dans l’un quelconque des coins de Centrafrique et de l’argent.

Et si par coup de baguette magique, il venait à s’avérer que ces élections se tiennent dans trois mois comme le clament des voix, il sera facile de les contester d’autant que la précipition a la faiblesse de ne pas garantit la transparence, la crédibilité et l’efficacité. La précipitation est en elle-même sujette à contestation, puisque d’elle la collectivité voit les germes d’un échec.

Vraisemblablement, CSP observe à dessein un silence qui n’arrange pas les choses. Sans coup férir, la part de 1 Milliards représentant la participation du gouvernement centrafricain dans le budget du processus aura été le seul acte attendu du pouvoir en place. Qu’ont-elles fait pour que les candidats n’aient pas à se morfondre de se rendre dans l’intérieur du pays pour engager des discussions avec l’électorat. Après tout l’État centrafricain n’est pas décédé. C’est en cela que la communauté internationale rappelle inlassablement que la responsabilité du gouvernement de transition est engagée dans tout ce qui relève de sa souveraineté. Et les élections en font une. Il lui appartient à cet effet de tout mettre en œuvre pour que les échéances électorales puissent se tenir dans un délai raisonnable.

Là encore, ont-elles envie de quitter le pouvoir. Elles ont été élues, nommées et votées par accident, partiront-elles aussi facilement?
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