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Le FMI juge adaptée, la réponse budgétaire du gouvernement de transition centrafricain en 2014
Publié le lundi 23 mars 2015  |  Agence Ecofin
Mitsuhiro
© Autre presse par DR
Mitsuhiro Furusawa, Directeur général adjoint du FMI
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Dans un communiqué publié vendredi 20 mars 2014, le Fonds Monétaire International a estimé que la gestion budgétaire des autorités centrafricaines en 2014 a été globalement adaptée. Dans un contexte de recettes inférieures aux objectifs, l’institution constate que le gouvernement de transition est parvenu à maitriser les dépenses non prioritaires pour éviter de perturber davantage la stabilité macroéconomique.

« La République centrafricaine reste confrontée à une crise qui nuit à la reprise économique et perturbe les fonctions élémentaires de l’État. Face à cette situation, le gouvernement de transition en place depuis août 2014 redouble d’efforts pour promouvoir la réconciliation sociale, améliorer la sécurité et mettre en œuvre son programme d’urgence », a fait savoir Mitsuhiro Furusawa, Président par intérim et Directeur général adjoint du FMI, selon des propos rapportés par le communiqué

Sur la base de ces constats d’améliorations et de maitrise, le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé une assistance financière dans le cadre de ce qu’on appelle la facilité de crédit rapide, d’un montant équivalant à 5,57 millions de Droits de Tirage Spéciaux (environ 7,63 millions de dollars) à l’appui du programme d’urgence de redressement économique proposé et mis en œuvre par les autorités de transition.

« Ce nouveau concours financier aidera la RCA à poursuivre la mise en œuvre d’un ensemble de mesures et de politiques économiques et structurelles destinées à rétablir la stabilité macroéconomique, à assurer le rééquilibrage des finances publiques et à renforcer les capacités des pouvoirs publics », explique le FMI.

Rappelons que la Facilité de crédit rapide, permet à l’institution d’apporter rapidement une aide financière concessionnelle assortie d’une conditionnalité limitée aux pays à faible revenu qui se heurtent à un problème urgent de balance de paiement. Un financement au titre de la FCR est généralement assorti d’un taux d’intérêt nul, d’un différé d’amortissement de cinq ans et demi et d’une échéance finale de 10 ans. Mais, le FMI revoit tous les deux ans les taux d’intérêt de toutes les facilités concessionnelles.

Idriss Linge
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