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Samba Panza promet de tout faire pour tenir "le pari" des élections cet été en RCA
Publié le mardi 24 mars 2015  |  AFP
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© AFP par DR
Samba Panza : Présidente de transition
La présidente de transition de Centrafrique, Catherine Samba Panza, a estimé sur RFI qu`il fallait "absolument tenir le pari" des élections législatives et présidentielle prévues cet été dans son pays, où un laborieux processus de réconciliation a été engagé après des mois de violences et de chaos.
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La présidente de transition de Centrafrique, Catherine Samba Panza, a estimé sur RFI qu'il fallait "absolument tenir le pari" des élections législatives et présidentielle prévues cet été dans son pays, où un laborieux processus de réconciliation a été engagé après des mois de violences et de chaos.

"Nous avons l'obligation de tout faire et de tout mettre en oeuvre" pour tenir le calendrier imposé par la feuille de route établie avec la communauté internationale, prévoyant des élections cet été et la fin de la transition au mois d'août, a souligné Mme Samba Panza.

"C'est un pari. Il nous faut absolument tenir ce pari", a-t-elle dit, sans cependant exclure totalement une nouvelle prorogation de la transition.

Le processus de transition "a pris du retard", a reconnu Mme Samba Panza, au pouvoir depuis janvier 2014, après que la communauté internationale eut évincé l'ex-président Michel Djotodia, incapable de faire cesser les exactions et le chaos dans lequel avait plongé la Centrafrique après sa prise de pouvoir en mars 2013.

"Les Centrafricains attendent beaucoup du Forum" national de réconciliation qui, initialement prévu en février, devrait s'ouvrir fin avril à Bangui, selon Mme Samba Panza.

"Au cours de ce Forum, les Centrafricains vont ensemble regarder derrière eux (...) mais surtout avoir une vision pour l'avenir. Qu'est ce que nous voulons faire de notre pays ? Comment allons-nous faire pour réapprendre à vivre ensemble?", a-t-elle déclaré.

"Ce sera l'occasion pour eux de se dire la vérité, de donner des explications de ce qui les a amenés où ils sont arrivés aujourd'hui, les raisons qui les ont poussés à commettre des exactions', a-t-elle poursuivi.

La Centrafrique a plongé dans le chaos après que Michel Djotodia, à la tête d'une rébellion à dominante musulmane, la Séléka, eut renversé l'ancien président François Bozizé en mars 2013.

Les exactions commises par la Séléka à son arrivée au pouvoir contre les populations majoritairement chrétiennes du pays avaient débouché sur la création des milices d'autodéfense anti-balaka, qui s'en sont alors pris aux civils musulmans, plongeant la Centrafrique dans une crise sans précédent.

"Nous voulons aller vers le dialogue, nous voulons aller vers la réconciliation, mais pas au prix de l'impunité", a souligné la présidente centrafricaine, interrogée sur d'éventuelles amnisties.

Questionnée sur la possibilité pour MM. Djotodia et Bozizé de revenir en Centrafrique, elle a rappelé que le Conseil de sécurité de l'Onu avait imposé des sanctions sur plusieurs personnalités centrafricaines, dont M. Bozizé, mais sans exclure une éventuelle participation de ces personnalités au Forum de Bangui.

"Nous sommes en train de (...) définir les critères de participation. Nous verrons, à ce moment là, qui participera ou qui ne participera pas au Forum de Bangui", a-t-elle dit
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