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Centrafrique : la cheffe de l’Etat envisage deja une prolongation de la transition
Publié le mardi 24 mars 2015  |  Centrafrique Libre
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© LNC par DR
Mme Catherine Samba-Panza, Chef de l`Etat de la transition
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Au micro de nos confrères de la Radio France Internationale, Catherine Samba-Panza a abordé les questions relatives aux élections et surtout au vide qui risque de frapper les institutions si ces élections ne sont pas tenues dans le délai. Derrière ce que la cheffe de l’Etat de la transition a déclaré, se cache mal sa volonté de voir la transition prolongée. Dans l’interview accordée à RFI, la cheffe de l’Etat a noté que les élections sont un défi que son gouvernement tient à relever. Mais tout en notant que ces élections doivent être tenues, Catherine Samba-Panza s’interroge si, le calendrier des échéances électorales est tenable ou ? A voir les répondes fournies par la cheffe de l’Etat, il est clair qu’à la présidence, l’on sait que les élections sont intenables à la date prévue, c’est-à-dire d’ici juin juillet donc dans trois mois.

Consciente de cette situation qu’elle n’a pas souhaité relevée, la cheffe de l’Etat a rebondi sur la question sur le schéma qui faudrait envisager au cas où ces élections ne se tenaient pas à la date prévue et qu’il y aurait un vide « il nous faut ensemble voir avec les partenaires techniques et financiers, les forces vives de la nation, quelle solution envisagée » a déclaré Catherine Samba-Panza.

Il parait évident que les autorités actuelles ont mis dans leur tête que les élections sont intenables d’ici trois mois et que leur mandat sera à nouveau prolongé. Mais le problème avec cette hypothèse est que ni le Conseil National de Transition, ni la médiation n’ont le droit de faire quoi que ce soit à ce niveau. La charte constitutionnelle qui fait office de loi fondamentale pour la période de transition a donné la possibilité au médiateur de prolonger la durée de la transition de six mois, c’est ce que le président congolais Denis Sassou Nguesso a fait en février dernier.

Répondant à nos confrères de Radio France Internationale, la dame Samba-Panza, de manière indirecte et subtile, envisage une nouvelle prolongation de la transition qu’elle préside. Elle pense que la solution devrait être trouvée suite à des concertations entre les partenaires de la République Centrafricaine et les forces vives de la nation.

De sources bien informées, le sort de la République Centrafricaine sera remise entre les mais de la communauté internationale, seule à décider de la suite à donner au processus. « C’est la communauté internationale qui a organisé la transition telle que nous voyons aujourd’hui, ce sera encore elle qui va dire ce qu’il faut faire après aout » a confié un cadre de la primature qui pense qu’il n’ya pas de chance pour changer grand-chose dans la configuration actuelle du pouvoir.

Même si Catherine Samba-Panza pense que la communauté internationale devrait encore joué un rôle déterminant sur cette question, plusieurs hommes politiques centrafricains ne réfléchissent de cette manière. « Nous ne pouvons plus accepter que ce soit l’extérieur qui viennent nous dicter quoi que ce soit. C’est aux Centrafricains de donner une suite à la transition si les élections ne se tenaient pas » avait déclaré le candidat Gaston Nguerekata lors d’une conférence de presse coprésidée par trois candidats déclarés.

Joseph Bendouga, un autre candidat déclaré à la présidentielle, sur le même sujet pense que d’ici aout, l’équipe Samba-Panza doit libérer le plancher « la transition de Catherine Samba-Panza a lamentablement échoué. On lui a donné une perche en prolongeant de six mois, elle n’a pas non plus donné satisfaction. Il n’est plus souhaitable de lui donner une autre chance parce qu’elle va toujours décevoir. L’équipe qui a échoué doit partir » souligne le président du MDREC.

La transition gérée par Catherine Samba-Panza était censée prendre fin, conformément à la charte constitutionnelle en février 2015. La loi fondamentale transitoire avait toutefois donné mandat au médiateur de prolonger de six mois. En fin de compte, cette transition doit légalement finir d’ici juillet aout avec le passage de témoin aux nouvelles autorités élues.

Diane LIGANGUE
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