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RCA: les anti-balaka veulent participer au futur gouvernement d’union
Publié le vendredi 15 aout 2014  |  journal de bangui
Signature
© AFP par GUY-GERVAIS Kitina
Signature d`un accord de cessez-le-feu
Mercredi 23 juillet 2014. Brazzaville. Photo : ancien général et représentant de la coalition de l`opposition Séléka Mohamed Moussa Dhaffane (gauche) et Patrice-Edouard Ngaissona, ancien de la jeunesse centrafricaine et le ministre des Sports et coordinateur politique de l`auto-déclarée pour la milice chrétienne anti-Balaka
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Au même moment, l’ex-alliance rebelle de la Séléka maintient son boycott au motif de violation du consensus obtenu lors de l’accord de cessez-le-feu du 23 juillet à Brazzaville (Congo)


Pour le porte-parole des anti-Balakas, Emotion Brice Namsio, joint au téléphone par Xinhua, le nouveau Premier ministre qui avant cette date était ministre d’Etat, conseiller spécial à la présidence, «est un fils du pays, un Centrafricain pur-sang. Le peuple centrafricain a trop souffert. C’est notre pays, l’heure n’est plus aux combats, aux violences.» Et c’est la raison pour laquelle, en tant que «fils du pays, si on nous appelle, nous serons prêts à servir notre pays. On ne peut pas faire la politique de la chaise vide», a-t-il déclaré.

Le porte-parole des anti-Balakas, Emotion Brice Namsio
Ex-directeur de cabinet dans le pouvoir de Michel Djotodia, leader de l’ex-Séléka, Mahamat Kamoun, 52 ans, a été désigné dimanche pour prendre la place du remplaçant de Nicolas Tiangaye, premier chef de ce gouvernement de transition centrafricain. Dans le camp des ex-rebelles, la nomination de Mahamat Kamoun, pourtant présenté comme issu de leurs rangs, n’est en revanche pas bien accueillie. Les ex-hommes forts de Bangui accusent la présidente de transition d’avoir bafoué le consensus résultant de l’accord de Brazzaville en les excluant des consultations annoncées en grande pompe la semaine dernière pour opérer ce choix. «Nous ne participerons pas au gouvernement. C’est la conséquence d’un manque de consensus. Depuis le 24 mars 2013, ce pays a toujours fonctionné sur la base de consensus et de compromis politiques. Ce n’est pas aujourd’hui que la chef de l’Etat doit violer tout ça», a observé le général Mohamed Moussa Dhaffane, porte-parole de l’ex-rébellion joint lui aussi à Bangui mardi.

Dès le lendemain l’annonce de la démission d’André Nzapayéké le 5 août, la présidence a informé le peuple centrafricain de la tenue pendant trois jours au Palais de la renaissance de consultations inclusives entre Catherine Samba-Panza et les différentes sensibilités sociopolitiques nationales incluant les ex-Séléka et les anti-Balakas. Le général Dhaffane assure cependant que «nous n’avons pas été consultés. Nous étions disposés à le faire, mais nous n’avons pas reçu d’invitation. Nous avons entendu seulement à la radio qu’elle (la présidente de transition) va consulter les anti-Balakas, la Séléka, ceci, cela. Nous sommes surpris d’avoir été exclus du processus, puisque depuis qu’elle a été désignée par le CNT (Conseil national de transition, Parlement provisoire), nous lui apportons tout le soutien nécessaire.» «Nous n’avons pas envoyé de propositions ni de ministrables, ni de Premier ministrable. C’est très regrettable. Or, nous sommes signataires de l’accord de Brazzaville. Nous sommes un acteur qu’on ne peut pas contourner», a poursuivi le dirigeant rebelle.

Selon le programme officiel, Mahamat Kamoun a pris il y a quelques jours ses fonctions à Bangui. En vertu d’un, d’après certaines sources, schéma prescrit par la communauté internationale dans un souci de satisfaire les préoccupations des différents acteurs sociopolitiques centrafricains, il est censé former un gouvernement de 25 ministres, contre 20 pour le précédent. Alors que le principal enjeu défi aujourd’hui reste de faire baisser les tensions pour sortir de la crise, la RCA peut-elle se permettre d’avoir une équipe gouvernementale dont sont inclus les ex-rebelles de la Séléka ? «Les choses iront très vite» pour la formation du cabinet Kamoun, a toutefois indiqué le porte- parole de la présidence Anicet Guiyama Mazogo.
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