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Centrafrique : Le Cercle des intellectuels réclame la refondation du CNT
Publié le lundi 18 aout 2014  |  lanouvellecentrafrique.info
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© Autre presse par DR
Le Professeur Marcel Diki Kidiri
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BANGUI - Vendredi dernier à Bangui, le Cercle de Réflexion des intellectuels Centrafricains, représenté par le professeur Marcel Diki-Kidiri donnait une conférence de Presse pour rendre public ce qu’il nomme “L’Appel du 13 août 2014″.

Le dit Cercle est composé de 15 membres “intellectuels”, dont certains évoluent à l’étranger. Et s’est donné pour mission de coordonner les actions des associations des victimes de la crise centrafricaine depuis 2012 et des parties prenantes, afin de poursuivre les responsables des exactions commises à l’encontre de la population auprès de la Cour pénale internationale.

TIRS A BOULETS ROUGES SUR LE CNT

Pour Marcel Diki-Kidiri et son Cercle, globalement, le Conseil National de Transition (CNT) en son état actuel ne sert à rien, et serait même un refuge pour l’impunité, “une Assemblée nationale de transition taillée sur mesure pour Michel Djotodia.”
Une assemblée d’incapables ne procédant même pas “à des enquêtes parlementaires aux fins de documenter les faits, ni voté des lois pour protéger les victimes et interdire la vente des terres centrafricaines à des étrangers.”

Aussi, faille-t’il la dissoudre et la refondre, car “le peuple est mal représenté au Conseil National de Transition, raison pour laquelle, ce peuple est mal protégé”.
Avec force chiffres, il a reproché au CNT un certain “immobilisme” face aux exactions et aux drames des Centrafricains depuis 2012.
“Plus de 500.000 morts depuis décembre 2012, et plus de 2 millions de victimes de toutes sortes d’horreurs. Des centaines de déplacés démunis de tout, qui s’entassent dans des camps de fortune ironiquement appelés ‘Ledger’. [...] Le CNT, maison du peuple par définition, brillait par son absence lors des opérations de secours à la population en souffrance,” déclarait-il.

“Des crimes commis à l’encontre de la population centrafricaine. Ils ne sont jamais poursuivis, ni devant la justice nationale, ni devant la Cour pénale internationale. Non seulement ils ne sont pas inquiétés, mais ils exigent la prise du pouvoir en raison de leur dangerosité criminelle”.

Ajoutant encore que “des exactions qui continuent à avoir lieu, même après la signature le 23 juillet dernier à Brazzaville, d’un accord de cessation des hostilités entre les Anti-Balaka et les Séléka.”

En conséquence, s’interrogeant sur le mode actuel de fonctionnement du CNT, il a plaidé pour sa restructuration, en proposant, pour une meilleure représentativité du peuple centrafricain au Forum inter-centrafricain annoncé pour novembre prochain, l’ajout de “trois députés par Sous-préfecture, soit 216 députés territoriaux, en plus des députés plus assidus qui représentent actuellement les différents corps constitués de la société civile, soit un total maximal de trois cent députés”.

Toujours selon lui, après la dissolution du CNT, la nouvelle Assemblée ne devra intégrer que des personnes à mandat n’excédant pas 6 mois, et devront être des résidents ou des ressortissants.

Par ailleurs, il a appelé les Associations des victimes en activité dans les quartiers de Bangui, “à œuvrer de concert”, afin de pouvoir constituer une “Fédération des associations des victimes de la crise centrafricaine (FAVICA)”, en vue de présenter des dossiers solidement documentés pour la Cour pénale internationale (CPI ).
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