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Armel Doubane: "éviter l’affrontement inutile avec la communauté internationale"
Publié le mercredi 27 aout 2014  |  journaldebangui.com
L’ancien
© Autre presse par DR
L’ancien ministre et ambassadeur de la Centrafrique aux nations à Newyork Charles Armel Doubane
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Dans une entrevue accordée au RJDH, l’ancien ambassadeur de la RCA auprès des Nations-Unies attend juger le gouvernement Kamoun1 sur les résultats

Dans son entrevue réalisée par le Réseau des Journalistes des Droits de l’Homme en RCA, l’homme politique et ancien ambassadeur de la RCA auprès des Nations-Unies a demandé aux autorités de faire preuve d’humilité et d’éviter l’affrontement inutile avec la communauté internationale. «Nous attendons de voir ce que ce gouvernement peut apporter à la République Centrafricaine en termes de réponse à la paix et à la sécurité, en termes de réponse à l’urgence humanitaire, en termes de réponse à la réhabilitation de l’Etat et au processus devant nous conduire à l’élection de nouvelles institutions de l’Etat». Telle est la réaction de Charles Armel Doubane par rapport au gouvernement Kamoun 1. L’ancien ambassadeur qui séjourne depuis quelques temps déjà à Bangui, la capitale centrafricaine, n’a pas beaucoup cru à l’ouverture. «Le fait d’avoir 31 ministres confère-t-il l’ouverture? Je ne sais pas mais j’attends de voir», a-t-il dit.
Face à l’offensive ces derniers temps de la cheffe de l’Etat vis-à-vis de la communauté internationale, Charles Armel Doubane conseille la prudence et le réalisme. «Il faut arrêter de nous sortir des termes qui n’avancent pas le processus. Tout le monde sait que depuis plusieurs mois, la République Centrafricaine n’est pas un pays ordinaire. Ce pays est porté à bout de bras par la communauté internationale, de prise en charge des salaires des fonctionnaires en termes de prise en charge de sécurité des Centrafricains y compris celle des institutions en commençant par la cheffe de l’Etat.», a-t-il ajouté.

Ce que Catherine Samba-Panza a qualifié, le 09 août, de pression, de dictat de la communauté internationale, Charles Armel Doubane le qualifie de «recommandations amicales, de pressions amicales». L’ancien ambassadeur pense qu’il est inutile de jouer à l’affrontement. «On ne peut qu’être dans un cadre de partenariat que de vouloir affronter ceux qui nous accompagnent à sortir de la situation actuelle. Je pense que si on était aussi fort que ça, on ne ferait pas appel à la communauté internationale. Il faut beaucoup d’humilité, de modestie. Quand on parle de dictat, c’est des mots forts, l’essentiel c’est de dire la vérité aux Centrafricains et agir de la manière intelligente». Le diplomate parle de fuite en avant lorsque la cheffe de l’Etat demande à ses contradicteurs d’attendre le forum pour présenter leurs revendications. «Il faut éviter les écarts de langage qui peuvent créer les frustrations inutiles».

La réaction de Charles Armel Doubane intervient trois jours après la mise en place du gouvernement Kamoun 1 composé de 31 membres. Selon des informations concordantes, le diplomate se préparerait aussi pour les présidentielles de 2015.
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