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Centrafrique : la gloire de la Vakaga n’est pas la gloire de Mahamat Kamoun
Publié le vendredi 27 mars 2015  |  Centrafrique Libre
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© Agence de Presse Africaine par DR
Financement Angolais : le Premier Ministre centrafricain, Mahamat Kamoun face au conseil de transition
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La positivité des actes de Mahamat Kamoun depuis son accession à la tête de l’Exécutif centrafricain peu après la signature de l’Accord de Cessation des Hostilités de Brazzaville du 23 juillet 2014 ne se conteste presque pas pour le grand public et même pour le centrafricain le plus ordinaire. L’imaginaire collectif se remplissait d’une certaine projection faisant croire que la primature volerait en éclat au cas où l’histoire centrafricaine connaitrait d’un homme en boubou comme premier ministre. Rien n’y fit pas parce que les gens l’ont aimé et estimé mais c’est parce que les « cousquettes » étaient devenues la nouvelle forme de leur fâcheuse distraction mais beaucoup plus les engins à deux roues qui font leurs choux gras. Ne nous écartons pas plus de notre sujet du jour.

Nous disions que Mahamat Kamoun a révolutionné la vision rétrograde sinon centrafricano-centrafricaine des dirigeants qui, par peur de perdre la vie à cause des brodequins des ex-Séléka qui n’hésitent pas effectivement à en donner, ont tracé leur ligne rouge sur certaines villes de la RCA. Mahamat Kamoun a été à Ndélé en décembre 2014; il a conduit une importante délégation à Bria pour couronner la délivrance des bâtiments administratifs des mains des irréprochables de l’ex-Séléka en février dernier. Nous ne nous étalerons pas sur les autres voyages effectués par le patron de la primature.

Toutefois sur le cas Ndélé, des dents se grincent et s’entre-déchirent au point que le communiqué de presse de la primature du 24 mars félicitant la présidente de la transition, Catherine Samba-Panza, de s’être rendue dans cette partie du pays, oubliée de toujours par les régimes politiques qui sont passés au faîte de l’État, nécessite de petites interrogations, qui, nous le savons, n’auront pas de réponse.

Peut-on nous décrire la réaction de la cheffe de l’État de transition lorsque le texte lui avait été remis? Surprise ou satisfaction? Si elle s’est étonnée c’est qu’elle a eu la réaction d’une vraie présidente, d’un vrai chef de l’État qui n’a pas besoin d’être flagornée par son second chaque fois qu’il pose un acte politique fut-il un voyage de courtoisie aux populations de la Vakaga. Par conte si elle s’est honorée, c’est devenu compliqué et surtout affligeant d’autant plus que le voyage est dépourvu en lui-même des effets d’un réel et prompt développement qui, indéniablement a été oublié sciemment par certains chefs d’État centrafricain.

Et des autres membres du gouvernement, qu’est-ce qu’ils se sont dits après que leur cabinet respectif leur ait fait savoir une note de ce genre est en circulation entre la primature et la présidence? S’ils se sont questionnés sur le bien-fondé du communiqué, ils auront agi en ministres de la République Centrafricaine. Si, au contraire, ils l’ont lu et se sont laissé emporter par son charme et la beauté de son écriture, alors la République a bien des raisons pour s’inquiéter.

Et du bas peuple, il comprendra seulement et simplement que les gens se félicitent, se réjouissent en pensant faire le vrai.

Mister
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