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le Conseil de sécurité décide d’augmenter les effectifs de Casques bleus
Publié le vendredi 27 mars 2015  |  AFP
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© AFP par PACOME PABANDJI
Les soldats de l`opération militaire EUFOR-RCA Union européenne et les soldats de maintien de la paix de l`ONU du Rwanda poursuivent leur patrouille dans la ville de Bangui
Mardi 9 et vendredi 12 décembre 2014. Bangui
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Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté jeudi une résolution dans laquelle il décide d'autoriser une augmentation des effectifs de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA).

Dans cette résolution, les membres du Conseil rappellent que la situation dans ce pays "continue de menacer la paix et la sécurité internationales".

A la suite d'une demande du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, dans une lettre datée du 29 janvier 2015, le Conseil a décidé d'autoriser une augmentation des effectifs de la MINUSCA de 750 militaires, 280 policiers et 20 agents pénitentiaires.

Dans sa lettre, le secrétaire général note que la situation en République centrafricaine "demeure instable ; les groupes antibalaka et les éléments de l'ex-Séléka continuant de s'affronter, tandis que les activités criminelles visant notamment à contrôler les ressources naturelles du pays se multiplient".

"Face à cette situation, la MINUSCA, fidèle à sa méthode d'action souple et énergique, a pris des dispositions pour déployer autrement ses effectifs", souligne le chef de l'ONU. "Au lendemain des violences qui ont éclaté à Bangui en octobre 2014, elle a renforcé la force opérationnelle conjointe de Bangui afin de protéger la capitale et les infrastructures essentielles, notamment en la dotant de capacités d'intervention rapide".

"Ce faisant, elle n'avait plus suffisamment d'effectifs à déployer à l'extérieur de Bangui, notamment dans le nord-est, qui est un bastion de l'ex-Séléka. Ses unités de réserve ont dû également être mises à contribution, ce qui limite sa capacité de réagir avec souplesse et rapidité à d'autres situations de crise dans le pays", ajoute-t-il.

C'est pour ces raisons que le secrétaire général a demandé une augmentation des effectifs.
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