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Centrafrique : Charles Malinas répond à Joseph Bendounga sur l’ineligibilité des autorités de la transition
Publié le samedi 28 mars 2015  |  Centrafrique Libre
L’ambassadeur
© Autre presse par DR
L’ambassadeur de France à Bangui, Charles Malinas
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Dans une correspondance adressée à l’Ambassadeur de France en Centrafrique en date du 25 mars 2015, Joseph Bendounga rend Charles Malinas responsable de l’exclusion de sa candidature à l’élection présidentielle de 2015. Accusation surprenante pour le diplomate française qui indique que l’inéligibilité des acteurs de la transition remonte à la réunion de Libreville de janvier 2013. C’est donc selon lui, la règle de la transition que ses acteurs ne puissent pas prendre part aux élections censées mettre fin à la transition.

Pour le président du Mouvement Démocratique pour la Révolution et l’Evolution de Centrafrique (MDREC), peu après la double démission de Michel Djotodia et Nicolas Tiangaye en janvier 2014, il avait voulu postuler à la succession du président de la coalition séléka, Charles Malinas lui avait « fait comprendre que les hommes politiques centrafricains avaient échoué, vous vouliez d’une femme à la présidence de la transition. Je dois me préparer pour l’élection présidentielle qui se tiendra à la fin de la transition ».

Ce qui n’a pas été le cas selon Joseph Bendounga. « Monsieur l’Ambassadeur, ce qui choque et qui m’emmène à vous interpeller aujourd’hui, c’est que vos allégations en janvier 2014 ne corroborent pas avec ce que vos suppôts de la transition à la Présidence, la Primature, au Conseil National de Transition et dernièrement le point 10 des conclusions de la 7ème réunion du Groupe International de Contact sur la RCA trament pour empêcher les anciens acteurs de la transition hormis ceux dont la Cour Pénale Internationale a indexé de briguer la présidence de la RCA en 2015 », se défend-t-il.

« L’inéligibilité à la présidentielle et aux législatives de 2015 concerne les acteurs de la transition actuellement en fonction et non les anciens… », précise-t-il.

Le diplomate a rétorqué en indiquant que la règle tire sa source de la rencontre de la CEEAC de janvier 2013, « ni la France ni moi-même sommes l’auteur de ce principe. Comme je disais c’est un principe qu’on retrouve très fréquemment lorsqu’il y a une situation de transition. C’est un principe édicté par les États qui étaient au chevet de Centrafrique essentiellement les États de la CEEAC comme je le disais tout à l’heure mais également d’autres ».

Il dit n’avoir aucun antécédent avec Joseph Bendounga qui anime d’ailleurs bien la vie politique centrafricaine, « Je n’ai aucune difficulté avec Joseph Bendounga, je suis prêt à discuter avec lui. Il est possible que nous ne soyons pas d’avis sur un certain nombre de sujets mais c’est la vie, on peut ne pas être d’accord avec les gens et en parler ».

L’inéligibilité des acteurs de la transition est consacrée au plan national par la Charte Constitutionnelle de Transition en ses articles 12 et 13. Ils font interdiction au président de la transition, aux membres du bureau du CNT, au premier ministre et aux ministres de la transition etc. d’être candidats aux élections législatives et présidentielle.

Naim-Kaélin ZAMANE
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