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Le 24 mars 2013 date de la tragédie centrafricaine
Publié le dimanche 29 mars 2015  |  Centrafrique Libre
Violences
© Autre presse par DR
Violences à Bangui
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Le 24 mars 2013, comme un monstre laid et hideux sorti de la montagne de gbazabangui qui a ensanglanté et endeuillé toute la RCA.

Réunifier et réconcilier le pays, consiste que la justice soit reconnue et rendue aux victimes civiles et militaires lâchement assassinés et les souffrances infligées aux populations et le retour des populations vidées de leur localité et contraintes à vivre dans la brousse et à l’exil. Il est hors de question d’un pardon puéril pour des crimes volontaires et crapuleux. Après cette crise il nous faut repartir sur une base juridique implacable si nous voulons prendre une orientation résolument républicaine.

Et les crimes de toute nature seront jugés. Nous entendons par là, toutes les malversations économiques et financières qui ont été commises et dont les auteurs ou les coupables n’ont été nullement inquiétés. Ils seront traduits en justice et condamnés. Il faut qu’ils rendent à l’État les ressources nécessaires à son développement qu’ils lui ont volé.

Nous ferons établir un bilan matériel et humain des exactions de la rébellion séléka depuis son entrée sur le territoire le 10 décembre 2012. Il nous faut connaître l’étendue nationale de cet odieux événement de prise de pouvoir, toutes causes confondues. Afin que l’opinion centrafricaine toute entière s’accorde et reconnaisse la profondeur de ce drame inhumain et qu’elle se prononce à jamais.

Pour cela, il faut du courage et de la volonté. Cette volonté doit être précédée :
- d’une volonté de faire table rase du passé égoïste, lugubre et macabre surtout que les éléments qui attisent la haine sont aujourd’hui affaiblis
- d’une volonté de dépasser les limites de l’intolérance, du chauvinisme religieux et ethnique, et les remplacer par des mécanismes de réconciliation et d’intégration
- d’une volonté de favoriser partout des synergies dans toutes nos provinces, de façon à accélérer le processus d’unification et à déconstruire les antagonismes, ce qui amènera tout naturellement les populations vers la solidarité générale. Par synergies, ce sont toutes ces associations d’actions sociales et d’entraides efficaces de cœur.

Elles pourront de la sorte aplanir les inimitiés. Certes, ce processus ne s’enclenchera pas seul sans être appuyé par l’État et, si ce principe s’inscrit dans la réalité politique quotidienne ; cela ne signifiera pas pour autant que tous les conflits et les problèmes seront résolus : ce qui importe c’est chercher à purger les antagonismes et les inimitiés qui barrent la route à la réconciliation nationale et aux rapports économiques et culturels harmonieux qui unissaient.
L’État doit encourager et codifier juridiquement ces synergies et restituer à chaque fois les rapports tout en éliminant ce qui les contrecarre.

Construire un monument aux morts dans les 75 Sous-préfectures en hommage à nos compatriotes qui ont trouvé la mort. Leurs noms seront gravés sur les murs du monument. Le 24 mars sera déclaré « journée de deuil national » et de dépôt de gerbes de fleurs aux pieds des monuments aux morts.

Voilà pour être mémorial.

Robert ENZA, Entrepreneur politique.
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