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S. Wenezoui crée une plateforme politique mixte chrétiens-musulmans
Publié le lundi 1 septembre 2014  |  Journal De Bangui
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Le coordonnateur adjoint des anti-balaka, récemment sanctionné pour «irrespect de la hiérarchie», crée «la Mouvance patriotique pour l’avenir»

Le coordonnateur adjoint des Anti-Balaka, Sébastien Wenezoui, sanctionné la semaine dernière par son supérieur Patrice Edouard Ngaïssona, pour «irrespect de la hiérarchie», a annoncé à Bangui, la création de son propre parti, «la Mouvance patriotique pour l’avenir», qui regroupera en son sein chrétiens et musulmans de Centrafrique. Ce développement intervient alors qu’une assemblée générale de la Coordination des anti-Balaka doit se réunir prochainement pour statuer sur le sort de Wenezoui, qui s’est rendu au forum inter-centrafricain pour la réconciliation nationale à Brazzaville en juillet dernier, «sans consulter au préalable son supérieur hiérarchique», selon une déclaration à Anadolu, d’Alfred Ngaya, un des leaders du mouvement concerné.

«Je vous annonce la création, dans les jours à venir, de ma mouvance dénommée Mouvance patriotique pour l’avenir (MPA)», a ainsi déclaré à la presse le désormais ancien coordonnateur adjoint des Anti-Balaka, assisté de Ousmane Abakar, porte-parole des musulmans du km 5 et Fleury Pabandji, ancien président de l’ANECA (Association nationale des étudiants centrafricains) devenu leader Anti-balaka. «Cette plateforme qui regroupera en son sein, musulmans et chrétiens a pour objectif principal la cohésion sociale et la réconciliation nationale mises à mal par la crise actuelle en Centrafrique et ceci, à travers des grands projets de développement pour la jeunesse», a-t-il ajouté.

Depuis la signature de l’accord de cessation des hostilités le 23 juillet dernier à Brazzaville, la nomination du nouveau premier ministre Mahamat Kamoun et la composition du nouveau gouvernement centrafricain la semaine écoulée, la situation socio-politique et sécuritaire de la RCA semble s’imbriquer de jour en jour et les tensions et factions au sein des différentes milices (anti-Balaka et Seleka) se multiplient. «I koué», c’est-à-dire «tous ensemble» est la règle d’or de cette mouvance qui va sensibiliser les populations, les éduquer aux valeurs cardinales de la paix, afin qu’elles bannissent l’esprit de la haine, de la vengeance et de la criminalité», a exposé dans le détail Wenezoui.

Ainsi, du côté des ex-rebelles Seleka, des affrontements entre des «peulhs» (éleveurs musulmans centrafricains) et un groupe de «Goula», deux factions de la coalition Seleka à Bambari (Nord), ont fait au moins 17 morts, selon une déclaration mardi du porte-parole de l’état-major Séléka, Ahmat Nedjad Ibrahim. (Un lieutenant du camp Goula parle uniquement de «trois morts et quelques blessés»). Même si les affrontements débutés lundi et qui se sont poursuivis mardi, seraient dus au «partage d'un butin», selon des sources proches de la Séléka, cet événement s’ajoute au désaccord de point de vue sur l’avenir de la Centrafrique des deux factions, les Goula étant plutôt pour la partition et contre l’accord de cessation des hostilités signé le 23 juillet à Brazzaville (Congo) et risque de fragiliser l’unité de l’état-major de la Séléka basé à Bambari dans la mesure où le chef d’état-major, le général Joseph Zoundéko est «goula» et le porte-parole, Ibrahim Ahmat Nedjad, est «peulh».
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