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Centrafrique : « Les musulmans meurent de privation sous les yeux de troupes internationales »
Publié le mardi 31 mars 2015  |  Levif
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Le silence est tombé sur le conflit en Centrafrique qui a fait des milliers de victimes civiles. « L’état veut faire croire que le calme est revenu » explique Peter Bouckaert de Human Rights Watch. « Mais entre-temps, les musulmans meurent de privations dans les enclaves de la République centrafricaine (RCA) surveillées par des troupes internationales« .Depuis son indépendance, survenue en 1960, la République centrafricaine est marquée par le chaos et les coups d’État. En 2003, François Bozizé a lancé une insurrection contre le président de l’époque, Ange-Félix Patassé. En représailles, les rebelles se sont réunis sous le nom de Seleka, qui signifie « alliance ». Fin 2012, les milices rebelles associées ont lancé une offensive. En mars 2013 elles ont pris la capitale Bangui abandonnée par la France. Assermenté en août 2013, l’ancien rebelle Djotodia a dissous Seleka, créant l’illusion d’un retour au calme.

Une illusion, car la progression de Seleka – qui a tout brûlé sur leur passage – a entraîné l’éclosion de groupes d’autodéfense réunis sous le nom d’anti-bakala et responsables de massacres de musulmans. « On entend souvent qu’il s’agit d’une confrontation entre musulmans et chrétiens, mais c’est un malentendu » explique le prêtre Bernard Kinvi. « La croyance la plus représentée est l’animisme ». Les anti-bakala visent les musulmans du pays par colère du coup d’État par les Seleka. « Alors que Seleka, bien que principalement islamique, compte également d’autres croyances dans ses rangs ».

La spirale mortelle de violence et de représailles a fait entre 3.000 et 6.000 victimes civiles. Lorsque fin 2013 la violence a atteint la capitale Bangui, un quart de la population – plus de 100.000 personnes – a pris la fuite. En dehors de la capitale, beaucoup d’habitants ont fui vers le Congo, le Tchad et le Cameroun.

« Dans l’ouest du pays, la situation s’est plus ou moins stabilisée grâce à l’aide des troupes internationales » déclare le prêtre Bernard Kinvi, qui a accueilli des musulmans pendant la guerre . Lorsque début décembre 2013 le leader de Seleka, Michel Djotodia, a démissionné et que la maîtrise de la violence sectaire a été laissée à Catherine Samba-Panza, les Seleka sont partis vers l’est. « Traditionnellement, cette région connaît une importante population musulmane, mais -malgré la présence de quelques troupes multinationales – il y a encore régulièrement des confrontations violentes ».

« Évidemment que la violence dans l’ouest du pays a diminué » déclare Peter Bouckaert, directeur de la division Urgences de Human Rights Watch (HRW). « Les musulmans de cette région ont fui le pays en masse, vers le Cameroun et le Tchad. C’est comme si tous les Flamands quittaient Bruxelles et qu’après on dit que la paix est rétablie ».

Grenades à vendre pour 50 cents

« Le pire a été évité grâce à l’aide de la communauté internationale, mais le retrait des troupes survient à un moment très critique » estime Kinvi.

Le prêtre invoque l’urgence de désarmer les habitants. « Tous les foyers ont des armes à leur disposition, on trouve des grenades à 50 cents sur les marchés » témoigne-t-il. « La population a été confrontée à la violence, a appris à tuer et a toujours des armes à sa disposition. Les conflits de voisinage se ‘résolvent’ facilement par un assassinat ».

Cependant, il y a de plus en plus d’accusations de sorcellerie en RCA. « Une victime a été enterrée vivante, les incidents sont incessants » raconte Kinvi. « Dans ces cas-là, nous devons agir rapidement, afin que les accusés ne soient pas exécutés par les milices anti-balaka ».
Wided Bouchrika

NOTE DE LA REDACTION

Le journal Centrafricain Centrafrique Presse qui a republié cet article tiré du journal Le Vif (L’Express)de la Belgique a oublié de faire part à ses lecteurs de nombreux mensonges contenus dans cet article. Wided Bouchrika t-il été écrit l’article à dessein pour diaboliser davantage les Anti Balaka qui sont passés du stade des victimes à celui des bourreaux? Est ce son nom à consonance musulmane qui l’a poussé à faire particulièrement des musulmans les premières victimes de ce grand conflit déclenché par Djotodia, appuyé par des puissances occultes et ses nombreux complices politiciens bien connus des centrafricains? Le Tchad et le Soudan à travers les dictateurs Idriss Déby et Hassan Béchir qui n’est plus poursuivi par la cour pénale internationale et les Etats Unis pour avoir aidé financièrement et matériellement la Séléka, n’ont ils pas joué un rôle dans la déstabilisation de la RCA? Pourquoi associé le défunt président Patassé, paix à son âme dont le renversement par Bozizé en 2003 est considéré comme un motif valable des représailles de la coalition Séléka comme le suggère cet auteur?

« Les musulmans meurent de privation sous les yeux des troupes internationales » Faux, les musulmans sont actuellement protégés. A Bangui, à Bouar et dans de nombreuses villes, la vie a repris. Tous les centrafricains sans distinction de religion se côtoient.

« L’État veut faire croire que le calme est revenu » explique Peter Bouckaert de Human Rights Watch ». Tout le monde sait que c’est la France et la communauté internationale qui dirigent la RCA. Le gouvernement à travers la police, la gendarmerie et quelques unités des FACA mettent les bouchées double pour le retour de la paix. Les forces de défense intérieures centrafricaines montent en puissance pour traquer les criminels. Il y’ a des centrafricains de toutes confessions qui souffrent encore dans les enclaves. Nous avons les exemples dans les villes dominées par la Séléka comme Kaga Bandoro, kabo etc. C’est indécent d’attiser la haine à l’heure où les centrafricains sont en train de panser leurs plaies en faisant croire que seuls les musulmans sont en train de souffrir en Centrafrique.

« L’ancien rebelle Djotodia a dissous la Seleka, créant l’illusion d’un retour au calme.Une illusion, car la progression de Seleka – qui a tout brûlé sur leur passage – a entraîné l’éclosion de groupes d’autodéfense réunis sous le nom d’anti-bakala et responsables de massacres de musulmans« .

La Séléka a tout brûlé sur son passage? qu’est ce qu’elle a brûlé? Les églises, les mairies, les personnes, les villages, les mosquées? L’auteur a délibérément oublié de préciser que les premières cibles de la Séléka étaient des chrétiens, des animistes voire des musulmans qui avaient refusé de la rejoindre. De nombreux villageois qui n’avaient rien à voir avec Bozizé avaient été massacrés, les femmes, les enfants avaient été violés. Les matériels et les biens précieux étaient systématiquement emportés au Tchad et au Soudan sans que ces assassins ne justifient les motifs de ces destructions massives.

« On entend souvent qu’il s’agit d’une confrontation entre musulmans et chrétiens, mais c’est un malentendu » explique le prêtre Bernard Kinvi. « La croyance la plus représentée est l’animisme« . C’est vrai que c’est un malentendu de faire croire que la religion est la principale cause du conflit centrafricain, mais c’est faux de penser que l’animisme est la croyance la plus représentée en Centrafrique. Les centrafricains chrétiens sont majoritaires et leurs compatriotes musulmans n’atteignent pas 10% selon les statistiques. Le prête a oublié d’informer l’auteur que l’église catholique a enregistré des pertes énormes en matériels et fait partie des principales institutions pillées et visées par les drogués de la Séléka avant et après leur expédition punitive.

« Alors que la Seleka, bien que principalement islamique, compte également d’autres croyances dans ses rangs ». Voici une contradiction, la Séléka est majoritairement islamique, donc le conflit centrafricain n’a rien à voir avec le renversement de Patassé. C’est plutôt, la mauvaise gouvernance et le manque de vision politique de Bozizé qui a divisé les FACA. L’ex président a été naïf, en faisant confiance durant neuf années à quelques éléments de l’armée tchadienne qui vont se muer en mercenaires après leur limogeage, pour revenir le renverser. Oui il y a des Séléka d’autres croyances: Des chrétiens, des Séléka maçons, des protestants, des voleurs, des sanguinaires, des profiteurs, des sangsues… qui n’ont d’objectif que leur ventre.

« Dans l’ouest du pays, la situation s’est plus ou moins stabilisée grâce à l’aide des troupes internationales » déclare le prêtre Bernard Kinvi, qui a accueilli des musulmans pendant la guerre« On a fait croire que les Balaka occupaient l’ouest de la RCA et que la Séléka se trouvait dans le nord-est. L’OMI (Office des Migrations Internationales) a même fait fait déporter des musulmans à Bambari qui était paisible au début de la crise. Quelques mois plus tard, cette ville et sa région avaient subi des massacres orchestrés par des peuhls (Séléka). Les troupes internationales ont aidé la séléka lors de leur conclave de Ndélé qui avait accouché de la création et de la mise en place d’un État major, qui avait pris ses quartiers à Bambari.

Durant des mois les éléments de la Séléka circulaient avec des 4X4 neufs surarmés au nord est et à Birao, alors que dans l’ouest, les balaka n’ont jamais bénéficié de moyens roulants, ni des matériels derniers cris. Les troupes internationales ne se trouvent pas partout dans la Nana Mambéré, la Mambéré Kadéï, La Sangha Mbaéré, l’Ouham péndé et une partie de l’Ouham attribuées à tort aux Balaka. Ces zones sont devenues calme par le patriotisme des centrafricains qui ont compris que les traîtres et leurs maîtres occidentaux les divisent pour voler les nombreuses richesses de leur sous-sol. Les médias internationaux et le député français Axel Ponatowski ont tenté en vain d’utiliser la religion pour avancer l’idée de la partition véhiculée par l’ex conseiller du sanguinaire Djotodia, l’ex ministre accidenté et vendeur ambulant de thé Abakar Sabone. Ce dernier ne cherchait qu’à redevenir ministre à travers cette menace.

« Le prêtre évoque l’urgence de désarmer les habitants. « Tous les foyers ont des armes à leur disposition, on trouve des grenades à 50 cents sur les marchés » témoigne-t-il. « La population a été confrontée à la violence, a appris à tuer et a toujours des armes à sa disposition. Les conflits de voisinage se ‘résolvent’ facilement par un assassinat ». Archi faux,tous les foyers centrafricains n’ont pas des armes. A Bangui presque tous les quartiers ont été désarmés. Seul,le quartier KM5 bastion des musulmans, demeure intact. Mais le vent de l’espoir a dernièrement soufflé avec la réouverture du commissariat du 3è arrondissement. Seules quelques personnes armées tiennent en otage la majorité des centrafricains qui n’aspirent qu’à la paix.

« Cependant, il y a de plus en plus d’accusations de sorcellerie en RCA. « Une victime a été enterrée vivante, les incidents sont incessants » raconte Kinvi. « Dans ces cas-là, nous devons agir rapidement, afin que les accusés ne soient pas exécutés par les milices anti-balaka ». Que fait le père Kinvi en Centrafrique s’il affirme qu’il y a de plus en plus d’accusations de sorcellerie dans ce pays? C’est nouveau çà! Les centrafricains déjà traumatisés par la Séléka et les Anti balaka sont devenus des sorciers, c’est normal qu’il ait de plus en plus d’accusations

« Une victime a été enterrée vivante, les incidents sont incessants » c’est une bonne nouvelle qui ternit davantage l’image des centrafricains, qui on le sait, sont privés de leurs richesses et qui n’ont plus le droit à la vie descente comme les autres peuples. C’est vrai qu’on pratique la justice populaire dans les zones délaissées par les troupes internationales lesquelles n’ont jamais procédé au désarmement massif des groupes armés dans le pays comme le leur recommandaient les résolutions onusiennes.

Les centrafricains étaient sidérés de regarder un jeune musulman français déclarer sur une chaine de télévision française qu’on mange la chair humaine en Centrafrique et pourtant on retrouve des fous, des assassins et des sanguinaires dans tous les pays du monde. L’auteur va encore aider ce dernier a avoir une pensée négative sur les centrafricains.

« Les musulmans meurent de privation sous les yeux de troupes internationales » Les musulmans ou centrafricains musulmans? encore un manque de précision. Que pense cet auteur des centrafricains d’origine libanaise de religion musulmane qui comptent beaucoup de milliardaires dans leur rang et qui tiennent l’économie de la RCA? Ces musulmans ne sont-ils pas libres de leur mouvement?
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