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62% des terres en Afrique occupés par des petits exploitants (Expert)
Publié le jeudi 2 avril 2015  |  Agence de Presse Africaine
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Dakar (Sénégal)- Les petits exploitants africains détiennent 62% des terres, a affirmé mardi à Dakar, Dr Shenggen Fan, Directeur général de l'Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (Ifpri, sigle anglais), soulignant que malgré cela, ces exploitants dits aussi familiaux peinent à assurer les besoins alimentaires de leurs ménages avec des revenus d'environ 400 dollars par an par famille contre les 1000 dollars nécessaires.


"En Afrique, les petits exploitants détiennent 62% des terres cultivables. Pourtant, ces derniers continuent d'être victimes de la faim et de la malnutrition", a notamment dit M. Fan.

Il s'exprimait lors du lancement du rapport 2014-2015 de l'Ifpri sur les politiques alimentaires dans le monde, une étude qui note une avancée notable pour l'Afrique et de nombreux défis pour les pays de la sous région ouest africaine.

Poursuivant son propos, le DG de l'Ifpri a souligné que 30% des exploitants familiaux en Afrique sont mal nourris et que pour sortir de cette situation, il faut qu'ils exploitent chacun plus de lopins de terres qui dépassent les deux hectares, en acquérant de nouvelles technologies pour la diversification des cultures et en réorientant les priorités de production.

"Il faut aussi améliorer les semences surtout dans la riziculture, améliorer les chaînes de valeur en y impliquant les femmes, réduire les inégalités et faire bénéficier à ces petits exploitants qui sont victimes des changements climatiques du fonds carbone", a poursuivi Shenggen Fan.

Parmi les contraintes de l'exploitation familiale en Afrique, il a cité l'accès au financement et l'absence de structures de transformation des produits agricoles.

Selon le rapport 2014-2015 sur les politiques alimentaires de l'Ifpri, le nombre de personnes vivant dans le monde au-dessous du seuil de pauvreté retenu à 1.25 US $/jour est passé de 44.5% entre 1995 et 2003, à 40.1% entre 2003 et 2012.

"Cette baisse est due à la forte croissance des économies nationales en général et du secteur agricole en particulier. Autre point réjouissant, c'est la chute du prix du pétrole qui a contribué à la baisse des denrées alimentaires. Ce qui est en soi une bonne chose pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans le monde", note le rapport.

Il souligne que ces opportunités ne pourraient éclipser les énormes défis du continent africain et relatif à l'épidémie de virus Ebola et les guerres civiles, entre autres.

TE/od/APA
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