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Centrafrique : Bozizé et Djotodia exclus du Forum de réconciliationnationale prévu fin avril à Bangui
Publié le samedi 4 avril 2015  |  Xinhua
François
© Autre presse par DR
François Bozizé, ancien président et Michel Djotodia de l`Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR) et membre de la Seleka
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YAOUNDE - L’ex-président centrafricain François Bozizé et son tombeur Michel Djotodia, en exil respectivement à Kampala puis à Cotonou et signataires d’un accord de cessez-le-feu en janvier à Nairobi, ne participeront pas au Forum de réconciliation nationale programmé après plusieurs reports du 27 avril au 4 mai à Bangui, annonce la présidence centrafricaine.

Une étape majeure du processus de transition censé prendre fin par la tenue d’élections présidentielle et législatives prévues entre juillet et août, ces assises prévues par l’accord de cessez- le-feu du 23 juillet 2014 à Brazzaville (Congo) sont destinées à réunir pour un dialogue national inclusif et constructif pour une sortie de crise durable les différentes sensibilités socioculturelles centrafricaines.

En d’autres termes, le rendez-vous mettra face à face pour des discussions franches, les protagonistes de la crise centrafricaine représentés par les ex-rebelles de la Séléka ayant porté au pouvoir le 24 mars 2013 à Bangui leur leader Michel Djotodia, les milices anti-Balaka fidèles à François Bozizé, d’autres mouvements politico-militaires, la classe politique toutes tendances confondues et la société civile.

"On est dans une logique où il n’y a pas d’impunité. La République est respectueuse des engagements vis-à-vis de la communauté internationale et des décisions prises par celle-ci. Il y a des sanctions internationales contre un certain nombre de personnalités et nous en tenons compte", souligne cependant Anicet Guiyama-Massogo,ministre conseiller chargé du dialogue politique et social à la présidence centrafricaine.

C’est un propos tenu lors d’un entretien téléphonique vendredi à Xinhua en réponse justement à une question sur la participation de François Bozizé et son tombeur Michel Djotodia, lui-même poussé à la démission en janvier 2014 par la France et la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), exaspérées par son incapacité à mettre un terme aux violences dans le pays.

Les deux dirigeants, aujourd’hui en exil respectivement à Kampala (Ouganda) et à Cotonou (Bénin), sont effet sous le coup depuis 2014 d’une interdiction de voyager de la part des Nations Unies, qui les accusent de torpiller le processus de transition.

Fin janvier à Nairobi (Kenya), ils s’étaient pourtant rencontrés lors de négociations ayant abouti à un "accord de cessez-le-feu et cessation des hostilités entre les ex-Séléka et les anti-Balaka de la République centrafricaine", accord récusé par les Nations Unies et le médiateur de la crise centrafricaine, le président congolais Denis Sassou Nguesso.

Précédées de consultations populaires organisées dans les 16 préfectures de la RCA et des pays voisins comme le Cameroun, où ont trouvé refuge un grand nombre de Centrafricains en fuite pour échapper aux violences commises par ex-rebelles de la Séléka et les milices anti-Balaka, le Forum de réconciliation annoncé débattre des thèmes de paix et sécurité, de justice et réconciliation, de gouvernance, puis développement social et économique, selon des sources officielles.


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