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Bientôt le crash, l’économie sociale ne paie pas.
Publié le mercredi 10 septembre 2014  |  Centrafrique Libre
Bientôt
© Autre presse par DR
Bientôt le crash, l’économie sociale ne paie pas.
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Les entreprises se meurent et les ONG fleurissent.
Bientôt, les quelques rares entreprises qui gardent encore l’emploi aux centrafricains mettront les clés sur les portes. Elles n’arrivent plus à se procurer de l’oxygène pour vivre. L’activité économique est à plat et n’offre plus d’opportunités de business. Le business national ne fonctionne pas. Il faut que le gouvernement intervienne auprès des entreprises et étudier toutes les possibilités à les tenir débout qu’elles gardent l’emploi aux centrafricains dans l’espoir que d’ici là les choses iront en s’améliorant. Rien ne repartira si les entreprises ne relancent pas la consommation. C’est un crash social total qui guette le pays.

Pendant ce temps ce sont les ONG qui fleurissent, sachant que les ONG ne peuvent pas se substituer aux entreprises qui garantissent l’économie et créent la richesse. Les ONG développent l’assistance sociale où elles tirent profit. La situation leur est à présent très propice et avec la venue des 12 000 boys casques bleus de l’ONU, le secteur du business social va s’accroitre.

Les ONG dominent le paysage. Elles sont plus de 90 ONG internationales contre plus de 200 nationales. Sur notre pauvreté, les ONG font leur business. Les ONG sont devenues des multinationales du secteur social. Un business basé sur l’exploitation de la pauvreté des gens. Les ONG sont aujourd’hui les premiers employeurs de notre pays. Elles paient rien à l’Etat et exploitent la main d’œuvre centrafricaine à bon marché. Les ONG tuent notre économie et dissimulent aux centrafricains les pires réalités de leur vie. Quand les ONG auront quitté notre pays, quant-elles n’auront plus de financement de la part des donateurs, nous nous apercevrons de la réalité de leur existence. Dans les pays où elles s’installent, elles imposent leur diktat, décrédibilisent et affaiblissent les gouvernements.
Les ONG sont d’excellents sapeurs pompiers mais également de sales pyromanes. Notre gouvernement n’a aucune vue sur les activités de ces multinationales du business social.

L’exemple d’Haïti doit nous servir de leçon. Haïti, 4 années après la catastrophe naturelle, les Haïtiens continuent de dormir sous des tentes. Les ONG n’ont rien résolu. Elles se sont enrichies et ont abandonné les haïtiens à leur sort.

Centrafricains, personne ne fera rien pour notre survie si nous ne faisons rien et attendons que les autres nous donnent. Même dans la crise, nous pouvons produire. En traitant du retour à la paix, n’oublions pas la question économique. La paix et l’économie se suivent dans l’un comme dans l’autre sens.

Entrepreneur politique
Robert ENZA
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