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Alertes aux autorités de transition
Publié le jeudi 11 septembre 2014  |  centrafrique-presse
La
© AFP par PACOME PABANDJI
La présidente centrafricaine Catherine Samba-Panza reçoit le nouveau premier ministre Mahamat Kamoun
Lundi 11 aout 2014. Centrafrique
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SUR LE non respect des bonnes PRATIQUES et le manque de transparence
Dans la GESTION DES REGIES FINANCIERES DE NOTRE PAYS

Madame La Présidente de Transition,
Monsieur Le Président du Comité National de Transition (CNT),
Monsieur Le Premier Ministre,
Monsieur Le Procureur de La République,
Monsieur les Conseillers du CNT,
Monsieur Les Responsables de La Cour des Comptes,
Monsieur l’Inspecteur Général d’Etat,
Messieurs Les Responsables politiques et Chefs de Partis,
Chers Compatriotes,

Le peuple centrafricain et nos opérateurs économiques se plaignent depuis quelques mois d’une relative dégradation des processus de gestion des régies financières de notre pays, notamment la collecte des recettes des douanes aussi bien en Centrafrique qu’au niveau des guichets aux frontières et du guichet unique à Douala.

A ce jour les recettes des douanes constituent l’une des précieuses et principales ressources générées par notre pays et permet de compléter les aides des pays amis et des organismes internationaux. C’est le PRINCIPAL GRENIER devant répondre aux besoins vitaux de notre population meurtrie et affamée.

Les besoins primaires de cette population sont très loin d’être satisfaits :

- Dans le domaine de la santé, nos hôpitaux manquant cruellement d’équipement et de médicaments, se transforment en véritables mouroirs.

- Les populations victimes des hostilités campent dans des abris de fortune, exposés aux intempéries et agressions de toutes sortes.

- Des nourrissons et enfants en bas âges meurent tous les jours de malnutrition faute de soins primaires.

- Les orphelinats et centres d’hébergement n’ont plus les capacités à contenir tous nos malheureux enfants, avenir de notre pays.
- Les handicapés sont laissés à leur triste sort.

- Le nombre des enfants de la rue ne cesse d’augmenter, faisant de ces derniers de potentiels délinquants, facilement récupérables pour des basses besognes.

- Les femmes veuves sont abandonnées et exposées à tous les dangers car elles n’ont plus de soutien de famille.

- Les interventions de premiers secours sont ainsi réduites à celles des ONG, disposant de faibles moyens et se substituant par la force des choses aux devoirs de l’Etat.

- Le règlement de la paie de nos fonctionnaires se faisant difficilement, il est quasiment à la charge des aides extérieures.

- Le règlement de la bourse des étudiants, avenir de notre pays souffre d’irrégularités faute de moyens dont dispose l’Etat.

En quelques lignes les conséquences d’un usage peu transparent des deniers publics. Comme vous l’aurez constaté, la population n’en profite pas vraiment.
Chers compatriotes voilà l’une des GRANDES QUESTIONS QUE LES RESPONSABLES DE LA REPUBLIQUE doivent résoudre afin de reconquérir la confiance du peuple et de nos partenaires financiers.

Le HAUT CONSEIL DES CENTRAFRICAINS, association ayant pour vocation d’alerter les autorités centrafricaines sur toute forme de dérives et de mauvaise gouvernance, défendant les droits des citoyens centrafricains, se sent le devoir d’attirer votre attention sur les processus de gestion de nos régies financières seules ressources honorables de notre PATRIE.

Nous nous adressons ainsi à toutes les autorités en mesure d’intervenir sur la question.

Nos partenaires financiers ou bailleurs pourront y être impliqués.

Nous voulons que soit tenue une comptabilité nationale transparente, définissant et déclarant les grandes dépenses prioritaires et recettes de l’Etat. Ces publications pourront convaincre nos bailleurs afin que ces derniers puissent nous faire confiance et nous aider à financer nos grands chantiers et projets prioritaires de la REPUBLIQUE.

Nous voulons que les indicateurs de performances économiques de notre pays soient affichés tous les mois au peuple.

Les données statistiques sur les différents domaines économiques de l’Etat, nous permettront d’apprécier les efforts des autorités de Transition, afin d’y apporter des suggestions constructives.

La gestion de la Transition doit être une gestion transparente et participative pour tous les Centrafricains. Il suffira de mettre en place les dispositifs de communication adéquats. Telle est l’une des missions du « HAUT CONSEIL DES CENTRAFRICAINS »

Le peuple centrafricain en a assez de se faire passer pour des demeurés par ses dirigeants, foulant au pied toute considération humaine alors que ce pays ne manquent pas de cadres et d’experts dans tous les domaines.

A l’issue de cette sensibilisation, nous attendons de vous les mesures d’urgence qui s’imposent afin d’arrêter cette hémorragie financière notamment au sein des services des douanes. Le focus devra d’être mis sur toutes les institutions financières de notre pays. Nous attendons des responsables de la Cours des Comptes et de l’Inspection Générale d’Etat un rapport mensuel mis à disposition du peuple. Le « HAUT CONSEIL DES CENTRAFRICAINS » pourra même aider nos institutions à la diffusion sur Internet de ces « reporting » et tableaux de bord.

Non seulement le peuple centrafricain est saigné tous les jours par des violences physiques mais cette fois on s’emploie à le saigner financièrement.

Les criminels financiers qui portent sur leur conscience toutes les peines et souffrances que subit notre peuple, le sang versé pour sauver notre pays, devront être traduits devant la justice et purger leur peine. Ils n’y échapperont pas car le peuple les aura déjà identifiés. La justice populaire leur demandera des comptes. A chaque fois qu’un centrafricain meurt dans les hôpitaux faute de soin, qu’un nourrisson meurt faute de malnutrition, qu’une veuve se retrouve dans la rue faute de soutien de famille, ces malheurs pèseront sur leur conscience.

Pourquoi les collectes de fonds publics ne suivent t elle pas les circuits bancaires, comme dans un pays digne de ce nom et ainsi avoir une traçabilité en toute transparence comme instauré par le régime précédent ?

Pourquoi avoir supprimé la bancarisation des recettes des douanes, en la remplaçant par des méthodes d’un autre siècle ?

Sommes-nous dans un village pour se passer des services des banques de la place ?
A l’heure des hautes technologies nous avons tous les moyens de mettre en œuvre des outils de gestion permettant une bonne gouvernance financière et un contrôle rigoureux des flux financiers.

Chers compatriotes, nous vous invitons à dénoncer publiquement toutes les dérives dans les bonnes pratiques de gestion de nos régies financières. Ce sont ces recettes qui permettront à notre peuple d’être soigné, à nos enfants d’être nourris, à nos étudiants de percevoir leur bourse et à nos fonctionnaires d’être payés.
Cela relève naturellement d’une volonté et d’une stratégie politique de nos dirigeants.

Nous souhaiterions que l’inspection Générale d’Etat dresse un rapport sur tous les processus de collecte des fonds au sein des régies financières, au moins ceux qui sont encore sous le contrôle de l’administration centrafricaine pour respecter le devoir de transparence.

Que les processus de collecte des taxes soient informatisés et bancarisés. Il existe à ce jours des progiciels en mesure de gérer de manière efficace ce type de processus.
Le Peuple centrafricain doit bénéficier du DROIT DE SAVOIR sur le fonctionnement des régies financières.

Veuillez agréer Madame La Présidente, Monsieur Le Président du Comité National de Transition, Monsieur Le Premier Ministre, Monsieur Le Procureur de La République, Messieurs les Conseillers du CNT, Messieurs Les Responsables de La Cour des Comptes, Monsieur l’Inspecteur Général d’Etat, Messieurs Les Responsables politiques, Chefs de Partis et chers Compatriotes à l’expression de notre très grande considération.
Le Président du « HAUT CONSEIL DES CENTRAFRICAINS »

M. Guillaume HETMAN-ROOSALEM
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