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La MINUSCA réhabilite des chaussées pour faciliter à la fois la mobilité des populations et des patrouilles des troupes onusiennes
Publié le vendredi 12 septembre 2014  |  Agence Centrafrique Presse
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© Autre presse par DR
La MINUSCA réhabilite des chaussées pour faciliter à la fois la mobilité des populations et des patrouilles des troupes onusiennes
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Bangui- Le Général Babacar Gaye, représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies et patron de la MINUSCA (Mission multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation en République Centrafricaine), est d’avis qu’en raison des moyens du génie civil dont dispose la mission, cette mission est en mesure de réhabiliter certaines chaussées à travers la capitale et très prochainement dans l’arrière pays, lors du lancement des travaux d’entretien des routes dans le 6ème Arrondissement de Bangui, en présence du Premier ministre Mahamat Kamoun, et du Ministre d’Etat en charge des Travaux publics, de l’Equipement et de l’Aménagement du territoire, Mme Marie Noëlle KOYARA, mardi, 9 septembre 2014, à Bangui.

La réhabilitation de certaines routes et quelques ouvrages d’art par les forces de maintien de la paix des Nations Unies en République Centrafricaine a pour objectifs de faciliter la mobilité des populations et des patrouilles des troupes onusiennes après leur déploiement à travers la ville de Bangui ainsi que les actions humanitaires et sécuritaires.

La principale avenue pour l’instant concernée est l’Avenue Amadou Toumani Touré, qui part du Pont Jackson au Km5 dans le 3ème Arrondissement de Bangui vers le marché de Pétévo dans le 6ème Arrondissement de Bangui en passant par la citée des 92 Logements.

Est également concerné la route qui longe le siège de la MINUSCA et qui chute sur l’Avenue Amadou Toumani Touré.

Le trafic a été basculé sur cette voie à la suite de ce que le pont Langbassi sur l’Avenue David Dacko s’était effondré. Le marché de construction d’un nouveau pont au même endroit a été confié à une société chinoise. Mais en raison de l’insécurité ayant caractérisée la capitale Bangui, ces partenaires s’étaient rétractés, en attendant le retour de la stabilité.

Les voies pour l’instant retenues dans ce programme ont la particularité de servir de trait d’union entre des zones économiques de la capitale centrafricaine, d’une part le port de Kolongo, où sont entreposés le carburant et les lubrifiants qui alimentent toutes les stations-service du pays, la brasserie de Bimbo, les sociétés d’exploitation forestières de l’Ombella M’ Poko et de la Lobaye et d’autre part, le Km5.

De façon générale, les travaux d’entretien des chaussées dans la ville de Bangui par la MINUSCA, les forces Européennes (EUFOER) et la MISCA (Mission Internationale de Soutien à la Centrafrique) s’inscrivent dans les programmes du gouvernement de transition visant le désenclavement de tous les arrondissements de la ville de Bangui afin d’assurer la sécurité et le développement économique et social de la population.

A côté de ces actions, il est envisagé le revêtement d’une vingtaine de kilomètres et la réhabilitation des routes en terre ainsi que le reconstruction des ouvrages d’art défectueux constatés dans la ville de Bangui.

Les autres chaussées qui sont sur la ligne de mire des forces internationales, notamment les forces européennes sont : l’avenue Omar Bongo, qui mène du Commissariat du 5ème Arrondissement de Bangui vers l’Aéroport, et un pont devant autoriser la circulation à la hauteur du pont SICA, actuellement en reconstruction mais dont les travaux ont buté contre la saison des pluies.

En prenant le relais après la MISCA, la MINUSCA a pour mission primordiale la mise en œuvre d’un plan d’urgence de relèvement durable comprenant la protection de la population ; l’appui au processus politique et la contribution à la restauration de l’autorité de l’Etat. Toutefois, a indiqué le Général Babacar Gaye, « les membres de cette mission, du fait qu’ils sont appelés à vivre avec la population, ne manqueront pas d’être sensibles aux difficultés de toutes natures de cette population. En conséquence, ils essayeront de faire quelque chose pour cette population quand bien même il s’agit d’une mission de maintien de la paix et non une mission de développement ».
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