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La communaute internationale persiste et signe avec Catherine Samba-Panza
Publié le samedi 13 septembre 2014  |  Centrafrique Libre
Mme
© LNC par DR
Mme Catherine Samba-Panza, Chef de l`Etat de la transition
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L’Or Mbongo pourra nous intéresser à bien des égards, non seulement pour la qualité et la valeur de ses morceaux mais pour la profondeur de ses affirmations qui restent pour la plus part intemporelles. « L’amour d’une mère ne s’éteint jamais. L’amour d’une maman ne s’éteint jamais… », voilà l’un des titres fars de ces morceaux qui continue de secouer et de faire remuer ces fans.

Il n’y aura plus de grand mot pour qualifier la Catherine Samba Panza/Communauté internationale dans la mesure où l’intention de divorce de l’une se heurte toujours au refus du retrait de l’autre. Il est évident que dans la pratique des relations internationales il n’y a pas encore eu des situations où la Communauté internationale a décidé de tirer la révérence en laissant la population à son propre sort même si parfois lorsqu’elle s’obstine de rester, les cas de
violation des droits de l’homme ne s’estompent pas.

En revanche, le monde connait pourtant des Chefs d’Etat à la nuque raide et au pouvoir surestimé qui ont refusé à la Communauté internationale soit de s’installer sur son territoire soit de le quitter purement et simplement. Bachar Al Assad de la Syrie, Robert Mugabé de Zimbabwé et certains autres présidents réfractaires à l’installation de cette
fameuse communauté sur leur sol sont là pour confirmer cette situation.

N’ayant pas toujours la force d’aller jusqu’au bout de leurs intentions aux ambitions quelque fois inavouées, ces petits
révolutionnaires se font rattraper par l’intangibilité du principe d’assistance humanitaire sinon d’ingérence humanitaire ; principes aux facettes toujours compliquées.

Dans le cas centrafricain, la lecture du comportement de la Communauté internationale sous d’autres cieux a une incidence plus que semblable. Ce ne seront pas les caprices des dirigeants de ce pays, encore moins le manque d’énergie dans l’impulsion d’une politique de gouvernance susceptible de renverser les donnes qui pousseront à la démission les
partenaires de la République Centrafricaine.

Lorsque les plus hauts dirigeants politiques de ce pays, continuent d’être conviés à des rencontres internationales de grande portée, ce n’est pas parce que le bon et le bien sont de leurs côtés mais tout au plus à cause du peuple centrafricain, nécessitant toujours la sollicitude et la compagnie de la Communauté internationale.

A la cadence où vont les choses entre ces deux blocs (régime de Catherine et régime de Ban Ki-Moon), la course effrénée vers la victoire risque de rendre obsolètes et sans substance les autorités actuelles de la transition. Elles risquent d’être assimilées à des marbres lors des rencontres de portée internationale.

Si la Communauté internationale renforce davantage sa présence dans le pays, objectivement ce n’est pas pour faire yeux doux à qui de l’entourage de Cathy ni à ses ministres ni encore à ses autres valets mais c’est au nom d’une pratique « éviternelle », infinie et extérieure à ses acteurs. Elle se fait violence en restant et en continuant de collaborer même contre son gré avec les autorités actuelles. En fin de compte elle s’aligne derrière une logique préexistante et s’imposant à elle.

Une fois de plus, Catherine Samba-Panza est conviée à la 69ème Session de l’Assemblée Générale des Nations Unies qui s’ouvrira le mardi 16 septembre prochain. Une faveur à l’égard de cette dernière et de son régime d’autant qu’une myriade de dirigeants comme elles ont souhaité être invités mais des empêchements nés de circonstances que d’aucuns
maitrisent déjà, les en ont mis à l’écart.

Vraisemblablement, tout ne sera pas de partir mais d’être crédible et convaincante dans la gestion des affaires de son pays. Samba-Panza est-elle crédible ? Réunit-elle les critères du leader souhaité par le monde ?
Des questions auxquelles il faudra nécessairement répondre avant d’amorcer la rédaction des harangues qui seront prononcées à la tribune de cette fabuleuse Assemblée Générale de l’ONU.

Zamane Naim
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