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Centrarfrique : une aide de l’UA conditionnée par des justifications de la gestion du don angolais
Publié le jeudi 18 septembre 2014  |  Centrafrique Libre
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© AFP par PACOME PABANDJI
Le Premier ministre sortant André NZAPAYEKE de la République centrafricaine (gauche) pose à côté de son successeur Mahamat Kamoun
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Une aide de 11 milliards promise par l’Union Africaine (UA) à la république Centrafricaine semble conditionnée par des justifications du don angolais. Cette information a été confiée par une source diplomatique bien informée et confirmée par plusieurs autres sources proches de la primature centrafricaine.L’Union Africaine (UA) ne serait pas prête à mettre à la disposition des autorités centrafricaine une aide de 11 milliards dont les accords ont été signés à l’époque par le premier ministre André Nzapayeke. Cette institution continentale aurait conditionné la disponibilisation de ces fonds par la justification des deniers reçus des autorités angolaises.

Une source diplomatique a confirmé cette information en ces termes « l’Union Africaine veut avoir des précisions sur le don angolais qui a fait tant de bruit à Bangui et ailleurs. Je crois que c’est juste pour lever l’équivoque sur une affaire qui fait planer des nuages dans les relations. Je peux vous confirmer que l’aide promise par l’Union Africaine au régime transitoire de la République Centrafricaine est bel et bien conditionnée par l’éclaircissement sur le don reçu bien avant, et je pense à celui de la République de l’Angola ».

La même source dit que la position de l’Union Africaine n’est pas surprenante « l’aide angolaise à la République Centrafricaine a déjà crée des brouilles entre les autorités et plusieurs partenaires et institutions internationales. Donc, si aujourd’hui l’Union Africaine pose l’éclaircissement sur la gestion de ce don avant de faire un geste, cela n’est pas étonnant. Si une somme de 5 milliards fait polémique, ce qui est sur le montant promis par l’Union Africaine le ferait d’avantage. Aussi cette institution suit les autres ».

Un ancien ministre proche des milieux diplomatiques occidentaux a déclaré à propos que les doutes qui ont plané sur la gestion de l’aide angolaise sont les seules raisons de cette situation. Ce dernier pense que la communauté internationale est déterminée à avoir des données précises sur cette affaire. Pour cette source, les autorités gagneront en donnant des explications claires et précises sur l’utilisation de cette aide « tout le monde a suivi tout ce qui a été dit par rapport à l’aide de 5 milliards de Fcfa que la République sœur de l’Angola a mise à la disposition de nos autorités. Des informations relatives à des malversations ont circulé un peu partout et les institutions internationales n’ont pas été sources. Vous avez suivi avec nous les conditions posées par le Fond Mondial International.
Aujourd’hui, c’est l’Union Africaine et demain ? Il faut tout expliquer pour qu’on en finisse une fois pour toutes ». Un conseiller du premier ministre contacté dit ignorer cette affaire « je n’ai pas d’information claire et précise sur l’affaire à laquelle vous faites allusion. Posez les questions à ceux qui vous ont donné ces genres d’informations ». Cette source parle de contact fructueux avec les émissaires de l’Union Africaine « je vous informe que les autorités ont des contacts permanents avec l’Union Africaine qui les considère malgré la suspension de la République Centrafricaine de cette institution. Les émissaires de cette institution sont souvent reçus en bonne et du forme et les contacts sont au beau fixes et prometteurs ».

Une source proche de la primature contactée par Centrafrique Libre a reconnu des difficultés rencontrées ces derniers temps par rapport à l’affaire du don angolais « je dois reconnaitre que beaucoup de partenaires exigent des explications sur ce don là. Mais je ne sais pas pourquoi cette question continue d’être posée. Je rappelle qu’une enquête a donné des résultats clairs ». Cette source s’est réservée sur le cas de l’Union Africaine « je ne peux pas donner plus de précisions surtout concernant l’Union Africaine qui reste un partenaire que nous considérons ».

Pour mémoire, la République de l’Angola sur demande du gouvernement centrafricain avait mis à la disposition de la République Centrafricaine un prêt de 5 milliards de Fcfa. C’est l’ancien premier ministre André Nzapayeke qui avait mené les négociations qui ont abouti à ce prêt. La première tranche de cette aide a été remise en liquide et en dollars. C’est au Cameroun la somme aurait été changé en Fcfa pour être mis à la disposition des autorités centrafricaines. Une source au trésor a confié qu’une bonne partie de cet argent aurait disparu « les transactions ne s’étaient pas faites dans les règles de l’art parce que c’est dans les sacs qu’une bonne partie de la somme a circulé et par conséquent, une partie importante de l’aide n’a pas été tracée. C’est ce qui pose aujourd’hui problème ». Si l’information sur l’aide de l’Union Africaine se confirmait, elle serait la deuxième réaction d’une institution internationale sur cette question. La première a été celle du Fond Mondial International qui a suspendu ses actions à cause de cette affaire.

Diane LINGANGUE
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