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Enlèvement: les familles demandent une intervention du gouvernement
Publié le vendredi 19 septembre 2014  |  Journal de Bangui
Les
© AFP par jean
Les habitants de Sibut, qui s`étaient pour la plupart réfugiés en brousse, se regroupent près des forces armées de l`opération Sangaris
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Les dix otages, dont deux femmes, sont entre les mains du Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC) de Martin Koumta-Madji, également connu sous les noms d’Abdoulaye Miskine. Les parents des dix passagers enlevés dimanche par un groupe armé dans la Nana-Mambéré, à la frontière avec le Cameroun, demandent aux autorités de transition d’entamer des négociations avec les ravisseurs. Les dix otages, dont deux femmes, sont entre les mains du Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC) de Martin Koumta-Madji, également connu sous les noms d’Abdoulaye Miskine. Des éléments armés du FDPC ont pris les dix passagers en otage après avoir brûlé le véhicule qui les transportait.

Contacté par RNL, Ludovic, frère cadet du propriétaire du véhicule, a demandé que des stratégies soient mises en œuvre pour libérer les captifs le plus tôt possible. «Nous demandons solennellement au gouvernement de déployer des efforts dans les 48 heures pour ramener nos frères pris en otage», a-t-il indiqué. Natacha, l’épouse de l’un des otages, a aussi expliqué que la force Sangaris a été touchée dès l’annonce de la nouvelle.

Le ministre de la Sécurité publique, le général Thierry-Marie Mintékoé, a confirmé la prise d’otages mais n’a pas voulu en dire davantage. Les ravisseurs exigent du gouvernement de transition qu’il intervienne d’urgence pour obtenir la libération rapide de Martin Koumta-Madji en détention au Cameroun. « Notre unique préoccupation reste et demeure la libération de notre patron arrêté le 16 septembre 2013 au Cameroun. Le gouvernement centrafricain a déclaré ne pas avoir déposé de mandat d’arrêt contre notre chef », a expliqué à RNL l’un des hommes du FDPC, joint au téléphone mercredi.

toujours des exactions dans l’arrière-pays
Pendant ce temps, dans la préfecture de l’Ouham Péndé (nord du pays), la population dénonce diverses violations quotidiennes des droits de l’homme : braquages, passage à tabac, vols à main armée, kidnapping, extorsion de fonds. Au marché de Posso situé à 7 kilomètres de Bozoum, un jeune homme de 23 ans a été sévèrement battu dimanche par des hommes armés se réclamant des Antibalaka. Selon la victime, ces éléments, qui ont érigé des barricades, exigent de l’argent de chaque passant : 250 francs CFA pour les piétons, 500 francs CFA pour les passants à vélo et 1000 francs CFA pour les motocyclettes et les hommes d’affaires. Toujours selon ce jeune homme, d’autres hommes armés abattent porcs et caprins.
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