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Centrafrique : les éléments d’Abdoulaye Miskine kidnappent pour faire pression sur le gouvernement de Transition
Publié le lundi 22 septembre 2014  |  LNC
Abdoulaye
© Autre presse par DR
Abdoulaye Miskine, chef rebelle centrafricain combattants du Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC)
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Il est difficile de dire avec précision qui fait quoi au niveau des vingt derniers kilomètres du tronçon Baboua – Garoua-Boulaï.

Depuis que la Sangaris s’est retirée de la frontière elle s’est faite plus discrète, et ne survole plus le ciel de Bouar avec ses hélicoptères.

Elle a laissé place à la MISCA camerounaise qui affiche un sérieux problème d’effectif pour gérer la sécurité des convois et la sécurisation de la zone.

Les bandes armées ont multiplié depuis le mois de juillet leurs incursions sur le grand axe, n’hésitant plus à ouvrir le feu sur les véhicules.

D’habitude ces bandits prennent en otage les passagers pour transporter les marchandises jusqu’auprès de leurs bases avant de les relâcher.

Mais cette fois, ils ont choisi sciemment de retenir les otages afin de faire pression sur le gouvernement qu’ils estiment responsable de l’enlèvement et de l’arrestation de leur chef qu’ils n’hésitent pas à qualifier de « Général de division » Martin Koumtamadji qui croupit dans une prison camerounaise notamment à Yaoundé.

Interrogé par un confrère d’une station locale, le porte-parole qui refuse de révéler son identité affirme avoir pris dix personnes en otage parmi lesquels on dénombre deux femmes dont une mineure de 15 ans.

Il a tenu a précisé dans cette interview que son groupe a fait seulement deux incursions et à chacune de ses incursions, ils se présentaient comme des éléments d’Abdoulaye Miskine mais les autres actes de braquages sur l’axe Baboua – Beloko, toujours selon ce porte-parole, sont à « imputer aux Anti-balaka tombés en disgrâce et à des ex-Faca qui ont eux aussi leurs bases dans la brousse ».

A la question s’il confirme l’enlèvement de dix personne, il répond : « Nous confirmons avoir enlevé dix personnes dont deux femmes pour lancer un message clair au gouvernement : nous voulons la libération de notre chef arrêté injustement depuis un an… Nous avons participé au forum de Brazzaville en envoyant six représentants. Nous avons signé l’accord… Nous ne demandons que la libération de notre chef. C’est tout ce que nous demandons afin de sortir de la brousse pour vaquer à nos occupations ordinaires comme tout citoyen. Maintenant la balle est dans le camp du gouvernement de la Transition.»

par Michel Golan
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