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Bangui: la situation des Droits de l’Homme n’a pas évolué depuis avril 2014
Publié le mardi 23 septembre 2014  |  journaldebangui.com
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© Xinhua par DR
Mme Marie-Thérèse Keita Bocoum, experte indépendante sur la situation des droits de l’homme des Nations unies
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La déclaration est de l’Experte indépendante de l’ONU Marie Thérèse Kéita Bocoum.

Quatre secteurs précis ont retenu l’attention de l’Experte indépendante sur la situation des Droits de l’Homme en République Centrafricaine. Il s’agit de la sécurité, de la restauration de l’autorité de l’Etat, de la réconciliation et de la cohésion et de la lutte contre l’impunité. Hormis la sécurité, les autres domaines n’ont pas connu d’avancées significatives. C’est la déclaration faite par Marie Thérèse Kéita Bocoum, en fin de mission en République Centrafricaine. Selon elle, «la situation sécuritaire s’est remarquablement améliorée dans les cinq derniers mois surtout avec la présence des forces internationales. C’est ce qui témoigne la diminution du nombre des déplacés sur les sites, tant à Bangui qu’en province». Elle a dit remarqué toutefois que «le banditisme et la recrudescence des actes de sorcelleries» sont le nouveau lot de l’insécurité.

S’agissant de la lutte contre l’impunité, l’Experte indépendante des Nations-Unies estime que beaucoup reste à faire. «La lutte contre l’impunité est conditionnée par la sécurité dans tout le pays. Je me réjouis que la chaîne pénale commence à s’installer dans certaines zones, notamment à Bouar. Il faut cependant plus d’efforts pour convaincre d’une réelle volonté générale de lutter contre l’impunité». Elle écarte toute idée d’amnistie qui effacerait les graves crimes commis par certains Centrafricains durant la dernière crise.

La restauration de l’autorité de l’Etat reste un domaine qui nécessité plus d’efforts dans la mesure où sur 16 Préfectures, seulement «9 sont pourvues de préfets et certaines Sous-préfectures manquent de sous-préfets. Les musulmans n’ont pas pu fréquenter cette année», note l’experte. Elle regrette également que la réconciliation nationale et la cohésion sociale n’aient pas encore atteint le niveau souhaité par la Communauté internationale. «Les initiatives locales en faveur de la réconciliation méritent d’être encouragées et les autorités de transition (doivent) multiplier les contacts vers les populations en dehors de Bangui afin d’encourager des initiatives de réconciliation intercommunautaires».

Marie Thérèse Kéita Bocoum est à sa troisième mission en République Centrafricaine en 2014. La date de la prochaine mission n’est encore connue.
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