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Centrafrique : Mahamat Kamoun devant le CNT lundi pour défendre le deuxième acte politique très controversé de Catherine Samba-Panza
Publié le samedi 11 avril 2015  |  Centrafrique Libre
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© Agence de Presse Africaine par DR
Financement Angolais : le Premier Ministre centrafricain, Mahamat Kamoun face au conseil de transition
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Peu après le retour du forum de Brazzaville de juillet 2014 qui a accouché d’un improductif accord dit Accord de Cessation des Hostilités entre les ex-Séléka et les Anti-Balaka, les proches partenaires et collaborateurs de Catherine Samba-Panza se sont vus inopérants devant la demande de la révocation de Mahamat Kamoun au poste de chef de gouvernement. Même le camp d’où est ici le locataire de la Primature l’a renié. Vaille que vaille ce dernier resta coller à son fauteuil et les désagréments se sont cicatricés, le bon sentiment est revenu.

Des décisions irrévocables, voilà une politique qui caractérise le régime actuel si l’on sait que déjà dans l’histoire de son vécu, un acte similaire a été posé et les oppositions de partout et même de la communauté internationale n’ont aucunement plié ni fait chuter son intention d’être souverain. Dans la nomination du premier ministre de transition, la plus farouche opposition était venue du camp des partenaires de la RCA, la fameuse communauté internationale qui estimait que la personnalité n’a pas requis l’adhésion nécessaire devant permettre au consensus, maître mot de la transition, d’être à l’œuvre.

Dans l’actuelle situation, nous sommes face à une contestation venant de partout sauf de la communauté internationale qui n’a ni pris acte ni révoqué la décision de la création et désignation des membres du Comité Technique du forum de Bangui. Cela pourrait-elle être interprété comme un acquiescement ou un refus? Même si le silence voudra consentement pour certains, nous nous obstinons à croire qu’aucune place n’est laissée à l’interprétation.

Il paraitrait que la personne désignée pour diriger ce comité aurait montré plus de volonté et de promptitude que d’autres, critère qui l’aurait plébiscité à occuper ce prestigieux poste. Selon des sources autorisées, « la Commission Préparatoire avançait difficilement; les choses commençaient à trainer. Des soupçons de détournement d’une somme colossale (200 millions) planeraient sur la Commission Préparatoire. Il y avait personne pour prendre les rênes du forum. La personne désignée aurait fait montre d’une volonté manifeste. C’est ce qui a favorisé sa nomination à ce poste. Nous devons organiser et réussir ce forum et il faudrait donc quelqu’un pour cela». Des personnalités présentes lors de la présentation du Rapport Consolidé des Consultations populaires à la base, nous ont indiqué que « les membres de la Commission sont arrivés au palais plus tardivement que prévu. Le document aurait même été imprimé le même jour pour être remis à la cheffe de l’État de transition ».

Ce faisant, il semble que les gens ont pensé agir dans le sens voulu par la transition qui heureusement prévoyait le consensus et le chemin de la raison. Comme dit un principe liturgique cher aux chrétiens catholiques « la simple volonté ne suffit pas », encore faudrait-il que la qualité y est. Dans le cas d’espèce, il s’agit d’un évènement déterminant pour la suite de la transition et l’après transition. Aujourd’hui, des débats d’envergure à l’image de l’avant-proposition de la Constitution, la vision d’une nouvelle Centrafrique etc. attendent la tenue du forum de Bangui pour être tranchés. Il est indispensable sinon obligatoire de promouvoir l’irréprochabilité morale, l’intégrité sous toutes ses formes afin de convaincre le peuple.

Naim-Kaélin ZAMANE
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