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Marcel Diki Kidiri appelle la communauté internationale à appuyer la dissolution et la refondation du CNT en RCA
Publié le vendredi 26 septembre 2014  |  Agence Centrafrique Presse
Marcel
© Autre presse par DR
Marcel Diki Kidiri
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Bangui - Le Professeur Marcel Diki Kidiri, membre du Cercle de Réflexion des Intellectuels Centrafricains a lancé un appel à l’endroit de la communauté internationale pour qu’elle appuie le processus de la dissolution et de la refondation du Conseil National de Transition (CNT, le parlement de Transition, en prélude au prochain dialogue intercentrafricain de réconciliation, lors d’une conférence de presse, mardi 23 septembre 2014, à Bangui.

Le but de cette conférence de presse est de passer par la presse pour solliciter l’appui de la communauté internationale quant à la dissolution du Conseil National de Transition.

« Nous savons qu’à Malabo, les chefs d’Etats de la CEEAC (Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale) avaient déjà pris la décision de réorganiser le CNT. Seulement, cette décision est restée jusqu’à présent lettre morte », a clamé le Pr Diki Kidiri. D’où pour lui l’urgence d’en arriver là.

Pour se défendre, le Pr Diki Kidiri a évoqué « l’anachronisme du CNT, institution désormais incapable non seulement de représenter le peuple centrafricain mais encore moins incapable de le protéger ».

« 46 conseillers sur 135 ne siègent pas au CNT mais sont payés à hauteur de 40 millions de francs CFA par mois. Ce qui grève gravement la masse salariale au CNT, s’il faut ajouter à cela le pléthore des parents, amis et connaissances à la solde du président de cette institution », a expliqué le Pr Diki Kidiri.

Pour Diki Kidiri, le forum intercentraricain de réconciliation sera un évènement si important qu’il faut dissoudre l’actuel CNT et le refonder sur la base des représentations sous-préfectorales. Si la République Centrafricaine compte soixante douze sous-préfectures, il ne fait de doute, il y aura 216 conseillers nationaux, à raison de trois par sous-préfecture.

« A ce rendez-vous, il sera hors de question que seules les populations aillent se congratuler avec d’anciens tueurs », s’est écrié Diki Kidiri.

Prendre en compte l’avis des Centrafricains de tous les coins de la République Centrafricaine signifie pour le Pr Diki Kidiri « dissoudre le CNT et le refonder ». C’est à cette condition que le peuple serait mieux représenté « afin de contribuer aux discussions préparatoires du forum intercentrafricain de réconciliation en vue de rédiger la nouvelle Constitution et définir nouvelle manière d’organiser le pays, les institutions, en un mot réorganiser l’Etat pour mieux partager le pouvoir et les richesses ».
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