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© AFP par PACOME PABANDJI
Opération de destruction d`armes par les soldats français de la Sangaris. Jeudi 4 décembre 2014. Bangui |
Pourtant la mise en place de la structure chargée du DDR et de la RSS a donné de la lisibilité dans la recherche de la stabilisation de la situation sécuritaire et le déroulement du processus DDR. Mais où on est on ?
Pendant que le DDR revienne dans toutes les assises sur la crise centrafricaine tout semble aller à l’envers pour les autorités de la transition en RCA. En effet, crée en septembre 2014, le Haut Commissariat à la Primature Chargé du Programme DDR et de la RSS peine à se mettre effectivement en place. Pour quelle raison ?
Il suffit de se poser des questions suivantes : où se trouve le Haut Commissariat au DDR ? Quel citoyen centrafricain a la charge de cette institution ? Que fait-il ? avec qui travaille t- il ? Comment travaille t-il ? et avec quel moyen travaille t il ?
Il suffit de faire un tour au PK4 ancienne Mamica pour se faire une idée de cette institution combien importante mise en place par les autorités de transition. Tout se passe comme si la RCA ne se trouve plus dans la posture post conflictuelle. Sept mois après la création, le Haut Commissariat accuse un sérieux retard disons le en raison d’une multiplicité des acteurs marquée par la présence des politiciens véreux qui ont toujours causé du tort à la RCA et qui se trouvent tant au Palais de la Renaissance qu’à la Primature.
Chose grave, encore pendant que le DDR et la RSS occupe une place très importante dans tous les discours de la Cheffe de l’État de Transition, ces mêmes personnalités qui rôdent autour du DDR s’obstinent de bloquer volontairement le processus DDR même dans sa phase de planification. Alors que du côté de la partie internationale le DDR et la RSS sont des préoccupations indiscutables et incontournables.
Aujourd’hui, pour ce qui concerne le DDR et la RSS qu’en est-il des moyens humains matériels et financiers mis à la disposition du Haut Commissaire qui d’après des sources dignes est égocentrique et qui refuserait d’avoir des collaborateurs pour mener à bien sa mission ?
Tristesse et désolation ! Manque de volonté politique ? où pure manipulation politicienne ?
A voir la réalité en face, tout porte à croire que le DDR et la RSS qui reviennent dans toutes les résolutions du conseil de sécurité des Nations Unies sont devenus des crédos dans tous les discours des autorités de la Transition qui ne préoccupent pas du tout ces mêmes autorités
Autant que le DDR est un processus complexe qui nécessite une coordination constante autant la nomination des responsables est une étape primordiale pour s’assurer de la bonne volonté du gouvernement centrafricain.
Le renforcement de la structure institutionnelle du Haut Commissariat au DDR en personnel et sa mise à la disposition en moyens de travail font partie des urgences de l’heure.
Wilfried Maurice SEBIRO
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