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Un Ministre menace de mort Amine jusque dans sa cellule de prison
Publié le vendredi 17 avril 2015  |  icilome.com
M.
© Autre presse par DR
M. Michel Amine
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Un détenu du Commissariat spécial de police du port fluvial a été menacé de mort dans la nuit du 13 au 14 avril 2015. Il s’agit de Michel Amine, président du parti l’UNDP. L’agresseur n’est nulle autre personne que Samedi Nicaise Karnou, ministre de la Sécurité du pouvoir de transition.

Dans un communiqué rendu public par l’état-major dudit parti, à quelques pas non seulement du Forum national de réconciliation, mais aussi de l’élection présidentielle, Michel Amine subit des menaces venant du pouvoir de transition jusqu’à ce qu’il ne soit enfermé au Commissariat sans autre forme de procès. Et voilà, le Ministre de la Sécurité qui vient d’enfoncer le clou.

En effet, "le ministre de la Sécurité, Karimou Nickais Samedi est venu, vers 1 heure 30' du matin, dans la nuit du 13 au 14 avril, dans la cellule miteux de Michel Amine pour passer ses nerfs et proférer des menaces de mort", souligne le communiqué. Mais, le numéro un de l’UNDP n’a daigné dire un seul mot parce que "craignant pour sa vie" et vu que « son geôlier était accompagné de ses sbires et gardes armés jusqu'aux dents" ; néanmoins, juste après son départ, Michel Amine a contacté "l'attaché militaire de l'Ambassade de France, pour lui faire part de ces menaces de mort caractérisées".

Toutefois, "dans son rôle de pacificateur, le Président Amine tempère la situation et ne souhaite pas un débordement au regard de la situation précaire centrafricaine", rappelle le communiqué.

Ce faisant, poursuit Michel Amine, "il en appelle à la prise de conscience pour un règlement pacifique de la situation que le Ministre de la Sécurité vient de lui faire subir".

Au-delà de cette scène que venait de monter le Ministre de la Sécurité, le parti UNDP invite la présidente de transition, Catherine Samba Panza, à se prononcer contre la pression à outrance qui est organisée à l’encontre de leur leader qui a été "arrêté arbitrairement, sans aucun mandat encore moins, un chef d'accusation" le 07 avril dernier à l’aéroport international de Bangui M’poko, sans convocation, ni mandat d’arrêt, d’amener ou de comparution ; sauf que c’était sur ordre du Ministre de la Sécurité. Quelques heures après son arrestation, il sera entendu par le Ministre dans son cabinet avant d’être mis en garde à vue au Commissariat spécial de police du port fluvial à Bangui.

Mais en attendant cette réaction de Mme la Présidente, le parti se dit être très inquiet du déroulement de la situation inhérente à l’incarcération de cet opposant politique et par-là l’UNDP dit réclamer "sa libération immédiate, sans délais".

Selon l’état-major de ce parti, si le président opte pour un règlement pacifique de cette affaire, ce n’est une faiblesse. Car, a fait savoir le communiqué, "sa famille, ses proches, ses sympathisants, ses militants et amis sont prêts à prendre des mesures de rétorsion, qui pourront mettre à mal la paix si fragile observée en RCA".
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