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L’artiste musicien Johnson Madame, une victime des Anti-balaka court toujours un danger de mort
Publié le vendredi 17 avril 2015  |  Corbeau News
Les
© Autre presse par DR
Les miliciens anti-balaka
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Le jeune Johnson Madamoe de la trentaine et artiste musicien-rapper habite le quartier Gobongo dans le 4ème arrondissement. Le 3 avril dernier, un groupe d’hommes armés tous le visage masqué, se réclamant des Anti-balaka ont fait irruption à son domicile. Après une affreuse menace de mort devant ses enfants et sa femme, ils ont demandé de l’argent ; mais comme la victime n’a pas les 100 000 F Cfa, ses bourreaux lui ont promis le pire une fois qu’il sera aperçu.

Depuis lors, notamment le soir même du 3 avril, Johnson a abandonné sa maison. « J’ai d’abord fui avec toute ma famille pour me réfugier sur le ‘’ledger’’ (nom communément donné aux sites des déplacés en RCA) de l’aéroport dans la même nuit. Ensuite, le lendemain, je ne pouvais plus supporter l’état des enfants dans cet endroit invivable, j’ai ramené ma femme et les enfants chez la belle famille. » a témoigné Johnson.
En effet, comme l’on pouvait apercevoir sur la photo filmée par les bourreaux eux-mêmes, c’est Dieu seul qui a présidé à la survie de cet artiste. Ses bourreaux l’ont ligoté, pointé avec une kalachnikov, avec couteau à la gorge en train de lui administrer des coups de machettes dans le dos. C’est bien horrible ! Premièrement, ces hommes armés ont fait savoir à l’artiste que « pourquoi tu as pris des positions sévères contre le président Bozizé dans album ? Es-tu un partisan des Séléka et les musulmans ? Et pourtant, ce sont les Anti-balaka qui ont fait que tu sois libre aujourd’hui. » Ce premier motif va être secondé, toujours dans la menace par une demande d’argent d’une somme de cent mille (100 000 F. Cfa) Sur place, Johnson a répondu qu’il n’avait pas d’argent et les bourreaux ont fini par se retiré en promettant qu’ils reviendraient le lendemain soir pour récupérer l’argent que Johnson devrait déposer sur la poubelle, derrière la maison. L’artiste a profité, la même nuit pour quitter sa maison et de vivre en cavale dans son propre pays.

La Minusca qu’il aurait contacté aurait fait savoir qu’ « ils vont continuer à patrouiller dans le quartier pour enquêter sur les malfrats » comme l’a relaté la victime.
Le SOS reste lancer pour cet homme et sa famille toujours en danger de mort, étant donné la fragilité de la sécurité à dans le pays.

Bangui, Fred KROCK Pour CNC
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