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Centrafrique : la présidence de la république rattrapée par la gestion du don angolais
Publié le mardi 30 septembre 2014  |  Centrafrique Libre
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© Autre presse par DR
Le Chef de l`Etat de la transition, Mme Catherine Samba-Panza
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L’histoire de la gestion du don angolais par la présidence de la République a refait sur place. Dans un article de Jeune Afrique a pointé du doigt la gestion douteuse de cette aide. Il faut dire que c’est depuis sept mois, cette affaire alimente les débats et fait douter les uns et les autres sur la gestion de la cheffe de l’Etat Catherine Samba-Panza. Le don angolais a refait surface. Catherine Samba-Panza, Mahamat Kamoun et la fille de la cheffe de l’Etat sont mis en cause pour une fois. Selon les investigations faites, le don de 10 millions de dollars a été géré par la présidence de la République et une implication limitée du trésor public. Le ministre des finances de l’époque a été mis à l’écart de manière volontaire par la cheffe de l’Etat pour des raisons que l’on ignore.

Il faut dire que le dossier « don angolais » est ressorti au moment où la cheffe de l’Etat et une forte équipe se trouvent aux Etats-Unis où elles mènent des plaidoyers importants en faveur de la République Centrafricaine. Dans son intervention, la présidente de la République, première cible de ce dossier, avait présenté une République Centrafricaine en difficulté, une République Centrafricaine qui a besoin de ressources pour faire face aux multiples défis auxquels elle est confrontée à cause de la crise actuelle. La sortie de ce dossier du don angolais est un coup de marteau à la cheffe de l’Etat, Catherine Samba-Panza qui est de plus en plus fragile depuis que cette affaire est sur la place publique.

La bonne volonté de cette dame sur la gestion du pays a été mise à mal, si bien sur, bonne volonté il y a. il faut dire que ce dossier de détournement de 2,5 millions de dollars sur les 10 remis par la République de l’Angola est un tableau noir qui hante l’esprit des uns et des autres aujourd’hui. Catherine Samba a beaucoup perdu car, beaucoup de partenaires ont cru à cette disparition.

Là où la cheffe de l’Etat a péché, c’est la volonté exprimée de vouloir gérer cette importante somme d’argent à son niveau et avec quelques amis et proches dont sa fille et l’actuel premier ministre qui était à cette époque le conseiller spécial de la cheffe de l’Etat.

Dans une tentative d’éclaircissement, la présidence de la République a montré que les 2,5 millions de dollars ont été utilisés pour faire face aux besoins de la présidence et d’autres institutions de la République. Même si ces fonds ont été utilisés comme le dit la présidence de la République, il reste compréhensible que la première institution de la République a péché dans la démarche. Il était plus orthodoxe de verser tout cet argent dans la caisse de l’Etat, c’est-à-dire au trésor et d’engager les procédures de la mise à disposition par la suite. Et comme en République Centrafricaine, les demandes de la présidence ne sont jamais rejetées par le trésor ou par qui que ce soit, la cheffe de l’Etat et ses amis auraient du se procurer cet argent aussi facilement tout en se protégeant.

Il faut dire que la présidence de la République a manqué de tact sur tous les bords. En plus de la « confiscation » des 2,5 millions de dollars, il y a la mise à l’écart volontaire du ministre des finances de l’époque pour des raisons inavouées officiellement mais à voir de prêt, c’était pour faire des choses entre amis pour que le secret soit gardé entre amis aussi. Mais, aujourd’hui, les choses n’ont pas roulé comme Catherine Samba-Panza, Mahamat Kamoun et les autres liés dans cette affaire ont préconisé. Le monde est au courant dans les plus moindre détails, ce qui met les intéressés dans une catégorie « des dirigeants véreux ». C’est dommage pour la première femme à diriger la nation centrafricaine. Elle a laissé les pulsions, l’envie de l’avoir vite la guider.

Diane LINGANGUE
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