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Centrafrique : à peine la moitié des 44 millions USD de financementélectoral octroyée, l’ONU inquiète
Publié le samedi 18 avril 2015  |  Xinhua
Babacar
© Autre presse par DR
Babacar Gaye, un ancien commandant sénégalais et chef de la force de maintien de la paix de l`ONU en RCA
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A trois mois du scrutin présidentiel prévu en juillet, qui sera suivi de s élections législatives en août, pour mettre un terme à la transition politique en République centrafricaine (RCA), à peine la moitié des 44 millions de dollars (22 milliards de francs CFA) promis par la communauté internationale a été octroyée, une situation inquiétante aux yeux des Nations Unies.

Selon le général Babacar Guèye, représentant spécial du secrétaire général de l'ONU et chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine(MINUSCA), "le panier de fonds de 44 millions de dollars géré par le Programme des Nations Unies pour le développement" pour l'organisation des scrutins accuse un déficit de 49%.

"En effet, l'achèvement en temps opportun du processus électoral est lié à la disponibilité des fonds pour le processus électoral. Nous appelons les Etats membres à répondre rapidement à cet appel", a exhorté le général sénégalais, dans un rapport au Conseil de sécurité de l'ONU sur l'évolution de la transition dans ce pays d'Afrique centrale lundi à New York.

Le Groupe international de contact sur la RCA, composé de la médiation et des partenaires au développement, a pourtant insisté lors de la récente réunion le 16 mars sur le respect du calendrier fixant la fin de la transition au 15 août et recommandé aux autorités de Bangui à "accélérer les préparatifs électoraux et à examiner le cadre juridique afin d'identifier les options pour simplifier le processus".

Les Nations Unies, pour qui la transition a atteint "une étape importante", se disent préoccupées par l'organisation des élections crédibles. Sur les 142 bureaux de vote prévus sur l' ensemble du territoire centrafricain, l'Agence nationale des élections (ANE) mise en place en 2014 à Bangui en a installé 97 le 2 avril. Mais en plus de la faible mobilisation du financement électoral, des écueils sécuritaires subsistent.

Les deux principaux protagonistes de la crise, les ex-rebelles de la Séléka et les milices anti-Balaka, continuent à perpétrer des exactions sur les populations, en dépit des efforts de sécurisation et de stabilisation du pays menés par les forces internationales, dont les Casques bleus de la MINUSCA appuyés par l'opération française Sangaris et la force européenne Eufor, déplore lé général Guèye.

"Le retour encore timide de l'autorité de l'Etat n'arrive pas à prévenir ou à apaiser les tensions communautaires", note-t-il dans son rapport.

Pour le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU par ailleurs, "la situation humanitaire reste grave dans le pays; le nombre de déplacements de populations a continué à augmenter de 50. 000 nouveaux déplacés depuis janvier 2015. Dans le même temps, l' accès humanitaire a souffert de la fragmentation des groupes armés ".

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