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Centrafrique: Une affection inconnue décime les poissons sans écailles dans la région de la Sangha Mbaéré
Publié le mercredi 22 avril 2015  |  Agence de Presse Africaine
Centrafrique:
© Autre presse par DR
Centrafrique: Une affection inconnue décime les poissons sans écailles dans la région de la Sangha Mbaéré
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Une affection dont l’origine n’est pas encore déterminée avec précision, décime les poissons sans écailles, notamment les espèces paracana et obsuas,, dans la région de la Sangha Mbaéré, au sud-ouest de la République centrafricaine, depuis le mois d’octobre 2014.
Les cours d’eau des régions de Salo, Bayanga, Nola, Mongoumba, au sud-ouest de la Centrafrique, sont particulièrement contaminés. Plusieurs poissons sans écailles y ont été retrouvés morts. Ils présentaient tous des plaies béantes infectées.

Selon un rapport conjoint rédigé par des spécialistes du ministère centrafricain des Eaux, Forêts, Chasse et Pêches, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), au terme d’une mission dans la région, du 18 au 26 février, les poissons seraient tous contaminés par l’ulcère de buruli, une infection à Mycobacteriumulcerans.

L’Institut Pasteur de Bangui est également arrivé à la même conclusion tout comme le laboratoire des sciences biologique et agronomique pour le développement de l’Université de Bangui, qui a été associé à cette mission.

Selon le rapport de mission, les poissons morts présentent un fort taux de contamination à des produits chimiques tels que la céramide et le cliptogyle.

Le document affirme que les habitants ayant consommé ces poissons ne présentent aucune anomalie, aucune allergie. En tout cas, personne n’a trouvé la mort dans la région pour avoir consommé le poisson contaminé.

En revanche, sur huit souris ayant consommé le poisson infectés, dans le cadre d’un test, une est morte 21 jours après, avertit le rapport, qui ajoute cependant que les données recueillies ne permettent pas de définir les causes et les origines exactes de la mort massive des poissons et les plaies infectées qu’ils présentent.

Les auteurs du rapport ont souhaité qu’une autre mission soit envoyée dans la région pour observer, sur une certaine période, le comportement des hommes ayant consommé de ces poissons.

Le rapport recommande des actions coordonnées pour déterminer l’origine des infections, afin de leur trouver une solution.

BB/LMM/APA
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