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Centrafrique: « la police aux policiers, la gendarmerie aux gendarmes et la caserne aux FACA » dixit les policiers en grève
Publié le mercredi 22 avril 2015  |  Corbeaunews.ca
Centrafrique:
© Autre presse par DR
Centrafrique: « la police aux policiers, la gendarmerie aux gendarmes et la caserne aux FACA » dixit les policiers en grève
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Rien ne va plus à la police centrafricaine si bien que les gardes de la paix persistent et signent dans leurs revendications. Ils ont déclenché une grève depuis le 12 avril dernier pour exiger du gouvernement de transition le rétablissement de leurs droits longtemps bafoués.
L’intervalle de l’Office Central de Répression du Banditisme ORCB en sigle, à Direction générale de police centrafricaine a été barricadée par ceux-là même qui ont l’habitude de les enlever de force. Dans les coups de sifflets tous azimuts, les grévistes en colère ne demandent que l’amélioration de leurs conditions de travail. Il s’agit particulièrement de la signature du projet de décret fixant les Règles d’application de la loi portant le Statut spécial de la Police centrafricaine et subsidiairement de faire respecter par les autorités investies de pouvoirs de nomination, les textes qui régissent le corps en l’expurgeant, selon les grévistes, de tous les intrus qui le considère comme une sinécure ou une source de fortune. De surcroît la caporalisation de certaines fonctions dévolues aux cadres policiers par une poignée des gendarmes et des militaires est, selon eux, une humiliation faite à la police.
En allant plus loin dans leurs points de revendications, les policiers mecontants ne sont pas allés au dos de la cuillère pour demander la démission pure et simple du ministre de la sécurité publique qu’ils qualifient de menteur et incompétent.
» Face à la situation actuelle, à l’inertie et au désarroi du ministre lorsqu’il a déclaré au Grand Rapport du samedi 11 avril dernier qu’il avait déjà consigné avec le Premier ministre, le projet du fameux décret, en rejetant la responsabilité sur la Présidente de la République alors qu’il n’avait rien fait, nous nous trouvons dans l’obligation de prendre les mesures suivantes. La démission pure et simple et sans condition du ministre Karnou pour mensonges, incompétence et abus d’autorité, pour que nous retrouvions notre honneur et dignité datant. »
Pour mémoire, le Ministre de la sécurité publique, Samedi Karnou, a pris un arrêté le 17 avril dernier portant avancement des hommes de rang et sous officiers à titre exceptionnel. Chose que les grévistes qualifient de menteur et incompétent.
» Face à la situation actuelle, à l’inertie et au désarroi du ministre lorsqu’il a déclaré au Grand Rapport du samedi 11 avril dernier qu’il avait déjà consigné avec le Premier ministre, le projet du fameux décret, en rejetant la responsabilité sur la Présidente de la République alors qu’il n’avait rien fait, nous nous trouvons dans l’obligation de prendre les mesures suivantes. La démission pure et simple et sans condition du ministre Karnou pour mensonges, incompétence et abus d’autorité, pour que nous retrouvions notre honneur et dignité datant. »
Pour mémoire, le Ministre de la sécurité publique, Samedi Karnou, a pris un arrêté le 17 avril dernier portant avancement des hommes de rang et sous officiers à titre exceptionnel. Chose que les grévistes qualifient d’un plan à l’effet de créer, selon eux, la zizanie aux sein des policiers et les dévier de leur principal point de revendication. D’après eux, ce plant en est une illustration de la mauvaise gestion de ressources humaines de la Police, car disent-ils, il regorge plus des collaborateurs décédés’ des personnes non encore intégrées que ceux qui sont réellement sur le terrain.
Entre temps du début de leur mouvement de grève, les grévistes n’ont pas tari de quolibet envers le Ministre conseiller de Jean Jacques DEMAFOUTH. Selon eux, c’est le ministre Jean Jacques DEMAFOUTH qui est le principal obstacle à la révision de leur statut qu’il qualifie de « désuet et injuste ».
Mai 2008, le Statut spécial de la police centrafricaine a été adopté avec acclamation, le Statut qui confère et et accorde aux policiers certains avantages liés à leurs fonctions. Mais depuis lors les Régimes qui se succèdent torpillent ce texte statutaire afin d’assoupir le calvaire des policiers au même titre que leurs compagnons d’armes de la gendarmerie et des FACA ( Force armées centrafricaines). Depuis sa création en mai 1960, la police centrafricaine a aujourd’hui un effectif de 1600 Hommes.
Par ailleurs dans leur chapelet de revendications, ces policiers ont déclaré qu’ils passent deux ans de formations et sont constamment exposés aux bandi faute de moyens. Ils comptent paralyser les activités de la police car les responsables de ce mouvement de grève n’entendent pas baisser les bras. C’est un dossier que Corbeau News suit de près.

Bangui, Eric NGABA Pour CNC
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