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Centrafrique: Libération de 21 Peuhls otages d’individus armés à l’est de Bangui
Publié le mercredi 22 avril 2015  |  Agence de Presse Africaine
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21 Peuhls, pris en otage depuis un mois par des individus armés, à Yaloké, localité à 200 km à l'est de Bangui, ont été libérés, à l'issue d'une opération conjointe du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), de la Mission multidimensionnelle de stabilisation des Nations unies en Centrafrique (MINUSCA) et des responsables locaux de Yaloke.
Dans un communiqué de presse conjoint, le HCR, la MINUSCA et les responsables locaux de Yaloké dénoncent les atrocités subies par les Peuhls dont certains sont même décédés sous la torture, indique le communiqué, soulignant que les survivants sont encore sous le traumatisme des violences subies au quotidien.

C'est le comité de protection local, dont fait partie l'ancien maire de Yaloké, qui a informé les organisations humanitaires de la présence de plusieurs dizaines de déplacés Peuhls, séquestrés et surtout exploités par des individus armés dans plusieurs villages des environs de Yaloké.

Une mission conjointe du HCR, de la MINUSCA et des autorités locales s'est alors rendue dans quatre villages situés dans un rayon de 40 à 50 km de Yaloké, dans des zones reculées, isolées et très difficiles d'accès, libérant au total 21 personnes (2 hommes, 6 femmes, 13 enfants).

Les rescapés ont indiqué avoir vécu un véritable enfer fait de graves violations des droits de l'homme, de tortures, de viols collectifs et de travail forcé. En état de choc, ils ont été transportés jusqu'à l'enclave de Yaloke où ils reà§oivent des soins médicaux et un appui psychosocial de Mercy Corps et World Vision, partenaires du HCR.

Selon le communiqué de presse, les exactions et les violations les plus graves enregistrées lors de la crise centrafricaine se sont déroulées dans les régions reculées du pays, qui reà§oivent difficilement la visite des organisations humanitaires, parce que trop éloignées et difficiles d'accès.

Des comités locaux de protection ont ainsi été créées pour signaler aux organisations humanitaires les cas d'exactions, afin de pouvoir faire un plaidoyer et intervenir, souligne le communiqué.

Depuis mars 2014, le HCR travaille avec plusieurs partenaires, dont Mercy Corps, DRC, Coopi et INTERSOS. En étroite collaboration avec les communautés locales, ces acteurs ont mis en place une centaine de comités locaux de protection, qui interviennent notamment sur les axes situés dans des zones « chaudes » des préfectures de l'Ouham, Ouham Pende, Nana Gribizi, Nana Mambere, Mambere Kadei, Ombella Mpoko et Kemo.

BB/LMM/APA
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