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Bangui : Le paludisme constitue un handicap économique pour une famille, selon le représentant de l’OMS
Publié le lundi 27 avril 2015  |  RJDH-Centrafrique
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Bangui- Le représentant de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), à Bangui, Michel N’da Konan Yao, le paludisme constitue un handicap économique pour la famille. Il l’a dit le samedi dernier lors de la célébration de la journée internationale de lutte contre cette maladie

Le représentant à Bangui de l’OMS a souligné que les Institutions internationales sont entrain de se mobiliser afin que le taux du paludisme dans le monde soit réduit de 90 % d’ici l’an 2030. Il considère cette maladie comme un danger permanent. Selon lui, malgré plusieurs sensibilisations effectuées auprès des ménages en Centrafrique, cette maladie continue de frapper des enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes.

Des dépenses familiales inattendues s’effectuent d’une manière obligatoire, pour les frais de transport, pour l’achat des médicaments, afin de sauver les vies des victimes, ce qui selon « constitue un handicap pour l’économie de la famille ».

Le représentant du ministre de la santé publique a indiqué que le paludisme prive plusieurs personnes de leurs activités quotidiennes. « Les victimes de cette maladie ne peuvent aller au travail, les enfants sont détournés de leur scolarité et plonge ainsi la pauvreté au sein des communautés. A ce moment, le paludisme constitue un rabais pour le développement en Centrafrique », a-t-il relevé.

Une brève statistique a été expliquée par cette autorité ministérielle. « En 2009, le taux de la mortalité infantile liée au paludisme a été de 080/1000. Avec l’appui des partenaires de lutte contre le paludisme, une réduction a été constatée après des multiples campagnes de sensibilisation et de distribution des moustiquaires imprégnées d’insecticide de longue durée d’action (MILDA). Ce chiffre est passé à 022/1000, en 2013. Avec la crise, le taux est en hausse, parce que la libre circulation des personnes a été compromise », a-t-il réitéré.

Le représentant de l’Organisation Mondiale de santé (OMS), a souligné que l’essentiel de l’appui financier pour la lutte contre le paludisme provient de l’extérieur. « Dans le monde, le financement déployé pour la lutte contre le paludisme provient énormément des fonds étrangers. La contribution des nationaux affectés est de 18% seulement. Il existe un consensus mondial pour réduire et bouter hors des pays cette maladie en 2030 », a-t-il suggéré.

Une campagne de distribution des moustiquaires imprégnées d’insecticide de longue durée d’action (MILDA) s’est effectuée à l’hôpital de Mama Elisabeth Domitien. Plusieurs organes de lutte contre le paludisme, ont été présents lors de cette rencontre, entre autres, le comité international de la croix rouge (CICR), Mentor Initiative, l’OMS et le ministère de la santé publique. /



Auguste Bati-Kalamet
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