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Centrafrique : que sait-on de l’affaire des viols présumés d’enfants en RCA par des soldats français ?
Publié le jeudi 30 avril 2015  |  Jeune Afrique
Patrouille
© Autre presse par DR
Patrouille de soldats français dans le cadre de l`opération Sangaris à Bangui
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Le quotidien britannique "The Guardian", a révélé mercredi une affaire de viols présumés d’enfants en Centrafrique, en 2014, par des militaires français de l'opération Sangaris.

Une affaire visant des militaires de l’opération Sangaris

Cette opération de l’armée française a débuté le 5 décembre 2013 en Centrafrique à la suite de l’adoption de la résolution 2127 du Conseil de sécurité des Nations unies. Il s’agissait pour les soldats de mettre fin "à la faillite totale de l’ordre public, l'absence de l'État de droit et les tensions interconfessionnelles".

L’affaire d’abus sexuels sur mineurs concerne "des faits qui auraient été commis sur une dizaine d'enfants, sur le site de l'aéroport de M'Poko (à Bangui), entre décembre 2013 et juin 2014", indique le ministère français de la Défense qui "a pris et prendra toutes les mesures nécessaires pour permettre la manifestation de la vérité".

Un témoignage de six enfants centrafricains

Selon la co-directrice de l'ONG américaine Aids-Free World, Paula Donovan, qui a communiqué le rapport au Guardian, le document rassemble les témoignages de six enfants âgés de 8 à 15 ans et implique une quinzaine de soldats français. Ceux-ci auraient échangé de la nourriture, et parfois de petites sommes d'argent, contre des faveurs sexuelles.

"Les enfants ont témoigné qu'ils avaient faim et qu'ils pensaient pouvoir se procurer de la nourriture auprès des soldats", a expliqué Mme Donovan. La réponse des soldats était "si tu fais ça, alors je te donnerai à manger".

L'Unicef, qui a pris part à l'enquête onusienne et a interrogé les enfants qui s'étaient plaints d'abus sexuels, les a ensuite "confiés à des ONG partenaires présentes sur le terrain pour qu'ils puissent recevoir un soutien psychologique", selon le porte-parole de l'Unicef basé à Dakar, Thierry Delvigne.
... suite de l'article sur Jeune Afrique

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