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Centrafrique : Vers une levée partielle des sanctions du Processus de Kimberley
Publié le lundi 4 mai 2015  |  Agence de Presse Africaine
Diamants
© Autre presse par DR
Diamants de Kimberley : «Il faut une négociation politique en RCA»
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Une délégation du Processus de Kimberley, mécanisme international de certification des pierres précieuses, séjourne actuellement en Centrafrique en vue d’une levée partielle de l’interdiction de la vente des diamants bruts qui frappe ce pays depuis 2013.

Peu après son arrivée dans la capitale centrafricaine, la délégation de trente membres, dirigée par l’Angola, s’est directement rendue à l’intérieur du pays, précisément dans les localités à l’ouest de Bangui, o๠l’exploitation du diamant constitue l’activité principale des populations.

La mission cible particulièrement les régions ouest parce qu’elles ont été les moins touchées par les atrocités de la guerre. La délégation du Processus de Kimberley entend y enquêter sur la présence des hommes armés sur les chantiers miniers.

Elle veut surtout avoir le coeur net sur la traçabilité du diamant centrafricain et s’assurer que ce n’est pas un produit du sang qui sert à entretenir la guerre dans le pays. En effet, les groupes armés, qui écument les zones diamantifères, arrachent les diamants aux artisans miniers et se les approprient pour s’acheter des armes.

C’est pour cette raison que le Processus de Kimberley a d’abord interdit la vente des diamants de la partie est du pays car la rébellion de la Seleka ne faisait aucun secret que c’est grà¢ce aux activités minières qu’elle menait sur ce site qu’elle se procurait les fonds pour s’acheter les armes.

Après la partie est, l’interdiction a été ensuite étendue à tout le territoire national centrafricain, après que le processus de Kimberley s’est rendu compte que les groupes armés centrafricains menent activement des activités minières dans toutes les zones qu’ils occupent, au détriment de la population.

Plus de 500 000 Centrafricains s’adonnent à l’exploitation des pierres précieuses, une activité qui fait vivre plus d’un million de personnes et constitue avec, l’exploitation du bois, l’une des principales ressources du pays.

L’interdiction temporaire de la vente des diamants a non seulement porté un coup dur aux populations des zones diamantifères qui vivent actuellement en-dessous du seuil de pauvreté absolue mais elle a également asséché les caisses de l’Etat.

Le gouvernement espère que la mission en Centrafrique du processus de Kimberley pourrait déboucher sur une levée partielle des sanctions.

APA
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