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Chronique de GJK : contre toute espérance, je veux encore et surtout espérer !
Publié le mardi 5 mai 2015  |  Les Plumes de RCA
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Là où l’on craint le pire – ai-je souvent entendu dire -, peut aussi surgir le meilleur ! Et à moins d’être d’indécrottables « damnés de la terre », les Centrafricains, je veux vraiment le croire, sont aujourd’hui convoqués à faire absolument la preuve contraire de leur prétendue médiocrité naturelle, de leur présumée inconscience collective, de leur incapacité politique tant décriée ; bref, de leur affection particulière, irraisonnée et irraisonnable pour la «bêtise humaine » innée ou acquise, c’est-à-dire, de leur attachement viscéral à tout ce qui relèverait de l’absurde et du négatif sur cette terre des hommes. Mais il faut le dire, les Centrafricains n’ont pas vocation à mourir bêtement et tous ensemble, d’autoflagellation stérile et permanente, ou d’une obscure, mystérieuse et irrémédiable absence de volonté et de bon sens commun.

En l’avenir de mon pays, je voudrais avoir la foi du charbonnier et la patience du forgeron ; mieux, face à toute évidence trompeuse, je veux espérer contre toute espérance, encore, toujours et à jamais ! Une fois de plus dis-je, je veux me convaincre, croire et espérer absolument, que chacun des six cents participants environ au forum de Bangui, mesure à sa juste valeur et à chaque instant, l’importance de la mission qui lui incombe. Aussi, qu’on se le dise et qu’on se comprenne bien : un seul et unique devoir national s’impose à tous les représentants du peuple au forum, et à chacun pris individuellement. Plus prosaïquement, ce devoir national ici, engage tout le monde à « penser pays, parler pays, défendre pays, et pourquoi pas respirer pays, manger pays, boire pays… que sais-je encore ! ». En d’autres termes, le mandat et la mission de chaque délégué du peuple, « imposent de ne pas craindre de déplaire, de ne pas chercher à complaire, de ne pas se taire ». Dès lors, il ne saurait être question pour certains, à chercher par tous les moyens, à accorder plus d’importance ou à imposer, à faire valoir et prévaloir uniquement leurs intérêts personnels et égoïstes, leurs points de vue et leurs attente partisanes et donc nécessairement partiales, partielles,et parcellaires. A tous, je dis bien : La Centrafrique d’abord, toute la Centrafrique, rien que la Centrafrique !

Après plus de deux ans de prédation, de gabegie, mais surtout de misère et de souffrance inouïe imposée au peuple centrafricain, disons-le franchement, il n’y a pas de place au sortir de ce forum, pour la moindre excuse ou la moindre circonstance atténuante à accorder aux ennemis du peuple, aux traîtres, aux pilleurs, aux spécialistes de « milliardgate », aux corrompus et aux briseurs d’espoirs et de rêves collectifs.

Au-delà de tout ce que peuvent penser les uns et les autres, de tous les calculs politiciens, des luttes d’influence, d’intérêt et de positionnement personnel, comment ne pas avoir constamment à l’esprit , que tant de sang et de larmes ont coulé qui justifient la tenue de ce forum mémorable? Comment ne pas considérer que le forum de réconciliation qui vient de s’ouvrir à Bangui, offre d’abord et avant tout à chaque Centrafricain provisoirement vivant, l’occasion de rendre le plus bel hommage à tous les innocents, à toutes les victimes et à tous ceux qui ont payé d’une manière ou d’une autre, le prix le plus fort qu’exigeait cette crise condamnée à prendre à définitivement fin ?

De nos blessures faisons-en la semence de fraternité fertile et féconde, du vivre-ensemble productif et du véritable patriotisme dont notre pays a besoin. Que tous nos espoirs et notre ferme détermination à réussir ensemble, brisent enfin les murs de nos divisions, de nos souffrances, de nos misères et de nos peurs, pour que renaisse une Centrafrique nouvelle. Que plus jamais l’homme à la machette, le tueur porteur d’AK47 et leurs commanditaires ne trouvent dans nos maisons et dans nos cases, la calebasse d’eau propre pour se rafraîchir, ni un petit coin de natte pour se reposer. Que le peuple centrafricain se décide enfin, à mettre hors d’état de nuire, à bouter par les urnes et hors de la surface du pouvoir, tous les margoulins voraces et véreux, ainsi que toute cette multitude d’invertébrés et de pachydermes apparemment bien décidés à infester de leur présence nauséabonde, la vie publique et politique de notre pays.

Enfin, je déclare sans effets, toute entreprise machiavélique et toute volonté de faire échouer le FORUM DU PEUPLE !

GJK – L’Élève Certifié
De l’École Primaire Tropicale
Et Indigène du Village Guitilitimô
Penseur Social
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