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Centrafrique: Samba- Panza souhaiterait le retour des soldats tchadiens à la présidence, amateurisme ou trahison?
Publié le mercredi 1 octobre 2014  |  Centrafrique Libre
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Montargis le 1 octobre 2014. Alors que les centrafricains n’ont pas encore fait le deuil de leurs nombreux parents torturés, ligotés et portés disparus durant l’éphémère règne de son mentor, le sanguinaire Djotodia, Cathérine Samba Panza veut faire revenir les militaires tchadiens pour assurer sa sécurité selon nos confrères de Jeune Afrique. La cheffe d’Etat par intérim qui est actuellement mise en cause dans l’affaire du détournement de 3 milliards sur les 10 milliards octroyés par les Angolais, a conclu son plan machiavélique qui consistait à nommer Mahamat Kamoun, un séléka pur jus premier ministre afin de faire plaisir au roi Idriss Déby et espérer une réconciliation avec celui-ci. L’autocrate tchadien dont la part de la responsabilité dans la crise centrafricaine n’est plus à démontrer était très remonté d’avoir perdu la présidence de la transition à travers son candidat Désiré Kolingba dont il aurait financé la campagne. Ce dernier avait essuyé une humiliation lorsque dame Cathy avait nommé André Nzapayèkè premier ministre, alors qu’il lorgnait sur un de ses nombreux fils Séléka pour veiller sur la RCA.

Ensuite, c’était l’apocalypse lorsque l’ ONU a demandé au Tchad de retirer ses troupes de la RCA suite aux nombreuses et répétitives bavures de certains éléments qui n’hésitaient pas à tirer sur les civils. Les exemples des massacres des civils de Pk12 et de gobongo en sont les parfaites illustrations. Cette goûte d’eau de trop qui a fait déborder le vase, a poussé l’ONU à demander à N’Djamena de retirer ses troupes du pays.

Déby qui avait ainsi tout perdu au profit du président congolais Denis Sassou Nguesso le médiateur attitré, rêvait sans doute du pourrissement de la situation. Sur son initiative un sommet devrait être tenu à Brazzaville en juillet pour fragiliser les institutions de la transition. Au menu de cette assise, le doublage des postes de vice premier ministre et vice président du CNT qui devraient revenir aux Anti Balaka et aux Seleka.

Mais c’était sans compter sur le réveil brutal et tardif des forces vives de la nation qui ont balayé du revers de la main ces recommandations Débyennes. Ces braves d’un jour avaient réussi à transformer ce sommet en une rencontre consacrée à la signature de cessation des hostilités entre les belligérants que sont les Seleka et les Antibalaka.

Tous ces échecs avait cloué au sol Déby jusqu’à la nomination au forceps de Mahamat Kamoun au détriment du candidat du consensus et du médiateur DSN, karim Meckassoua, qui lui a suscité un espoir de retour vers la RCA. La suite c’est cette rencontre idyllique entre Cathérine Samba Panza et Idriss Déby à Newyork à l’issue de laquelle le recours à l’armée tchadienne a été souhaitée par cette dernière au grand dam de toutes les victimes de la crise centrafricaine.

Comme par hasard depuis le départ du contingent tchadien, la paix est revenue dans les quartiers nord de Boyrabe, Gobongo et Pk12 considérés comme des fiefs du dictateur déchu François Bozizé.

Après avoir fragilisé et corrompu un grand nombre d’officiers des Forces armées centrafricaines, la milliardaire Cathérine Samba-Panza a réussi à semer la zizanie entre les groupes armés grâce à ses dollards angolais. Les conséquences sont palpables: la Séléka est divisée en plusieurs fractions et repartie sur toute la partie centrale et septentrionale du pays. Les Anti Balakas dont les chefs sont devenus aussi riches que la présidente ne contrôlent pas leurs éléments qui sont dispersés dans la partie méridionale et occidentale de la RCA.

Ce désordre empêche la reprise de l’administration, les agents de l’état craignant pour leur sécurité se mettent systématiquement à l’abri dans la capitale Bangui. Tout porte à croire que ces manoeuvres dilatoires n’ont pour objectif que de rallonger la souffrance des centrafricains au profit des tenants du pouvoir et de tous les chefs des groupes armés qui s’enrichissent au fur à mesure que la crise perdure.

Cathérine Samba-Panza a pris goût au pouvoir et veut faire la guerre aux centrafricains. A t-elle déjà oublié que ses compatriotes gardent encore un mauvais souvenir de la soldatesque tchadienne qui a protégé Bozizé pendant 10ans avec les conséquences que nous connaissons aujourd’hui? N’est ce pas la fin de son règne qu’elle veut auto annoncer? Les FACA vont enfin se battre même à mains nues pour montrer qu’ils sont des hommes? Les populations des arrondissements du nord de Bangui vont-elles ressortir les balaka, les gourdins voire les kalachnikov pour en découdre avec leurs bourreaux jusqu’ à la dernière goûte du sang? Pourquoi le gouvernement n’est t-il pas allé dans les quartiers négocier le retour de tous les innocents centrafricains musulmans ou des tchadiens chassés parfois à tort dans un esprit de vengeance?

L’ONU va t-elle céder aux caprices de cette apprentie autocrate? Quand est ce qu’elle va prendre ses responsabilités pour mettre hors d’état de nuire cette dame qui a échoué sur tous les plans et ainsi abroger la souffrance des centrafricains? A quand le printemps centrafricain?
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