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Les preneurs d’otage et les néo-négriers, le forum politique centrafricain tant attendu par l’opinion nationale
Publié le jeudi 7 mai 2015  |  Corbeaunews.ca
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© Autre presse par DR
Il faut un « nouveau contrat social » à l’issue du Forum de Bangui selon Catherine Samba Panza
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Le forum politique centrafricain tant attendu par l’opinion nationale et internationale a ouvert ses portes le 04 mai 2015 comme prévu. Cette ouverture officielle a été marquée par le discours solennel de la présidente de la transition, Catherine Samba-Panza qui interpelle tous les représentants des forces vives participantes à ne pas retomber dans l’abîme. Bien entendu, l’ensemble de la population centrafricaine sans distinction d’appartenance politique ni de religion et la communauté internationale qui est le principal financier de ses assises inter centrafricaines espèrent de pieds fermes avoir de bons résultats pour que les pays amis et les bailleurs de fonds du pays interviennent efficacement en matière des finances pour une bonne relance de l’économie de la république centrafricaine qui frôle une disparition de l’État qui ne dit pas son nom.
A notre grande surprise de la prise de position du parti politique qui a perdu le pouvoir le 24 mars 2013, je voudrai citer le parti KNK du président François Bozizé en asile et vu la progression des débats à la deuxième journée du forum illustré par une politique de chaise vide adoptée par certains caciques pouvoiristes, la suspension également d’une partie des ex-séléka pour leur participation, il y a lieu de ne pas s’étonner à l’accouchement de souris. Il serait bien regrettable et malheureux pour des engagements pris par les différents leaders de la classe politico-militaire qui, au regard de l’ouverture des débats manquent cruellement d’une vision d’avenir de la génération contemporaine qu’ils sont appelés à gouverner et de la génération future de la République centrafricaine dont ils sont les véritables moteurs de sa crise qui l’a fait plonger dans un chaos sans précédent depuis l’indépendance.
En effet, depuis le début du commencement de l’univers dont l’être suprême qui est Dieu l’initiateur, on ne peut dire que le mensonge prendra le dessus de la vérité et ne pourra contester un jour que la vérité triomphera. C’est pourquoi l’être humain créé par Dieu lui-même, avec son intelligence et sa sagesse humaine a pu créer des institutions judiciaires pour pouvoir trancher tous contentieux en toute indépendance. La vérité a toujours eu la raison du mensonge. Donc, tout ce qui est sous-terrain ou se trame dans les ténèbres arrivera par sortir à la lumière grâce aux forces positives qui sont incontournables et qu’on ne pourra ébranler.
Je suis tenu de vous répéter à vous les participants à ce forum ce qui a été dit par un leader politico-militaire et non de moindre, de rappeler l’opinion nationale et internationale sur cette déclaration solennelle édifiante : « ce n’est pas la crise confessionnelle, c’est une crise politique, ce sont les politiques qui l’ont rendu confessionnelle », fin de citation. Donc, ceux qui avaient géré la transition et leurs complices sont proprement les auteurs du drame humain que la République centrafricaine a vécu depuis le 10 décembre 2012 jusqu’à ce jour. Il va sans dire aussi que les gérants de la transition Samba-Panza ont bel et bien, une tranche de responsabilité dans cette crise centrafricaine, à n’en pointer douter.
Par contre, le refus catégorique du parti KNK de ne pas participer au dialogue politique révèle de la mauvaise foi qui s’implante dans notre intérieur, c’est-à-dire à ceux qui se sont engagés de jouer ce rôle de militantisme dans la démocratie pour conquérir ou reconquérir le pouvoir par les urnes en ce qui concerne la situation actuelle de cette formation politique qui n’est pas de moindre parmi tant d’autres. On peut noter qu’il y a manqué de leaders illuminés dans cette formation politique qui pourraient prendre la destinée du parti à l’absence de son fondateur. A moins que dans leur tête ils croient encore au système rétrograde de monopartisme. S’agissant de l’ex-rébellion séléka qui suspend sa participation, c’est un signe de faiblesse qui montre que ce groupe armé n’est pas encore prêt à enterrer la hache de guerre. Alors que la représentation à ce forum de dernière chance comme beaucoup le disent, méritait d’abord une préparation individuelle et collective sur les plans psychique, moral, d’éthique et spirituel, à la décision des uns et des autres, tel n’est pas le cas. Car, certains se permettent déjà d’avancer des propos blessants qui font perdre l’espoir à une population meurtrie, ce n’est plus qu’une injure. Elle n’est pas différente du fait que vous amenez un corps au cimetière pour l’enterrement et vous le jeter dans sa tombe sans une inhumation digne de ce nom. Ayez pitié de votre peuple qui a déjà trop souffert à cause de vos bêtises humaines.
Les néo-négriers
En outre, c’est abominable et inhumain, que des soldats d’une armée régulière de la France pays colonisateur de la République centrafricaine aient le courage du diable de violer des mineurs alors qu’ils sont en mission recommandée par l’Elysée et l’Organisation des Nations Unies pour le désarmement et la paix. Ce qui démontre à suffisance que ces militaires auteurs de ces viols sont incontestablement de moralité douteuse. Ils se sont versés dans l’animosité qui dépasse l’entendement de l’humanité en ce 21è siècle. Selon certaines informations y relatives, l’on s’interroge du rôle que joue cet ancien officier de l’armée française qui fut commandant de la MONUSCO au cœur du scandale de la région des Grands Lacs en 2010, en même temps bien indexé dans le génocide rwandais, un certain Philippe Beny à côté de la présidente de la transition Catherine Samba-Panza, qui serait bien au parfum des viols des enfants centrafricains. Pourquoi la présidence de la République qui est la première institution la plus informée du pays est restée dans un silence absolu jusqu’à la dénonciation faite par l’ONG allemande alors que les faits sont bel et bien indiqués dans le rapport de l’ONU? Après plus d’un demi-siècle, quand est-ce que les leaders centrafricains grandiront pour faire face aux défis socio-politiques, socio-économiques et culturels à travers les idéaux du président fondateur de la République, Barthélemy BOGANDA ?…
(Affaire à suivre)



Bangui, Pierre INZA Pour CNC
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