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Bangui : OCHA note une avancée positive dans le processus du retour des déplacés de M’Poko
Publié le jeudi 7 mai 2015  |  RJDH-Centrafrique
Crise
© Autre presse par DR
Crise Centrafricaine : quel avenir pour les déplacés du camp de Mpoko ?
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Bangui - La Coordination des Affaires Humanitaires en Centrafrique constate une avancée positive dans le processus du retour des déplacés de M’Poko. Dans un communiqué de presse, publié le mercredi 6 mai 2015, OCHA a fait remarquer que les personnes déplacées ont commencé à se "dé-enregistrer" de la liste des déplacés depuis le 05 mai dernier. Cet acte constitue, « une nouvelle étape dans le processus de retour des déplacés et de fermeture du site tel que décidé par le gouvernement ».

Indiquant que le « site héberge actuellement plus de 18 000 personnes déplacées, dont 77% sont du 3èmearrondissement de Bangui », le communiqué de presse a déclaré que ces personnes ont commencé à se désengager comme personnes déplacées depuis le 05 mai 2015.

Le document précise en outre qu’ « Après les phases d’enregistrement au mois de février qui ont permis d’avoir un effectifde 4319 ménages, les activités ci-après s’en suivirent notamment la sensibilisation des déplacés sur le librechoix de décision quant au lieu de retour, les visites dans leurs quartiers de retour et entretien avec les chefs de quartiers et maires. En parallèle, la sécurité dans ces quartiers a été renforcée par les acteurs habilités. Le dé-enregistrement des déplacés qui a débuté le 5 mai est une nouvelle étape concrète dans ce processus ».

Cette « avancée positive », n’est pas exempte des cas litigieux. Sans énumérer ces cas, le communiqué note qu’ils sont gérés par le gouvernement. « Bien que le début des opérations soit assez positif, des cas litigieux ont déjà été enregistrés et sont en cours de traitement par le Gouvernement. De plus, la situation sécuritaire dans certains quartiers un défi majeur. A cet effet, les mesures pour protéger les civils doivent être la priorité absolue pour tous les acteurs, a ajouté Mme Bourgeois.»

Le 15 avril 2015, le gouvernement avait annoncé aux personnes déplacées de M’Poko le processus de la fermeture de leur camp. Une première phase consistant à enregistrer ces déplacés avait précédé la sensibilisation de ceux-ci sur le processus de leur retour et les différentes étapes qui y sont contenues. Ce dé-enregistrement entrepris le 05 mai est donc le troisième acte posé dans le processus de la fermeture du camp de M’Poko.

Naim-Kaélin ZAMANE
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